Chaque être a sa destinée propre. Le seul impératif est de la suivre et de l'accepter, où qu'elle mène. Même parmi les Ombres.(adoptez adblock plus pour ne plus être géné par la pub ) |
| | Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs | |
| Auteur | Message |
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Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Jeu 4 Avr - 19:11 | |
| Pour changer un peu les discutions des langages codés, je vous propose de lire deux récits chaotiques des défenseurs que j'ai écris : l'attaque de Carn-Dûm (expliquant la disparition des ancien défenseurs) et la disparition des pilleurs de l'ombre (expliquant la disparition de nos anciens alliés), je vous poste les pilleurs de l'ombre demain si possible : (le chap 2 de Lym est également disponible) L'attaque de Carn-Dûm : - Spoiler:
Voici une des histoires les plus sombres des défenseurs d’Arwen.
Notre histoire commence dans la maison de confrérie, une réunion importante avait lieu, car le défenseur Elviren, l’elfe chasseur, avait trouvé une lettre sur un Angmarim, dans le pays maléfique d’Angmar. Cette lettre parlait d’une attaque prévue quelques semaines plus tard, où une armée réunie à Carn Dûm assiégerait la belle cité d’Imladrisse, ou Fondcombe, appelée plus couramment. Arwen, son père Elrond et de nombreux elfes logeaient à Fondcombe, et les défenseurs, étant les protecteurs d’Arwen et des Peuples Libres décidèrent d’empêcher cette armée d’avancer avant qu’il ne soit trop tard.
Ils préparèrent armes et armures, sellèrent leurs chevaux, et galopèrent nuit et jour vers la terre maudite. Une semaine plus tard, ils arrivèrent dans une ville habitée par les Trev Gallorg, des montagnards servant le bien et essayant de repousser l’ennemi qui tentait de pénétrer les Hauts du Nord.
Les défenseurs furent accueillis chaleureusement, et les Trev Gallorg leur offrirent une nuit de repos dans la tente du chef du village. Le lendemain, le petit-déjeuner leur fut apporté, les hobbits se régalèrent, mais les autres n’avaient pas vraiment d’appétit en pensant à la future attaque de Carn-Dûm. Puis, les défenseurs commencèrent à chanter leurs aventures et exploits pendant la matinée.
Vers le début de l’après-midi, ils reprirent leur voyage, mais avec une plus faible allure, de sorte à être discrets et ne pas être en danger avant leur arrivée dans la cité du mal. Ils voyageaient en rang d’oignons, devant se trouvaient Maeluc et Bellalice, guettant cette terre de cendres et de rochers désagrégés. De nombreuses collines noires serpentaient ce pays, ce qui empêchait de voir à une longue distance. A la queue se trouvaient Lym et Horukya. Les deux humains ne parlèrent pas beaucoup, par timidité, car tous les deux éprouvaient des sentiments cachés l’un envers l’autre.
Certains membres furent mal à l’aise à cause de l’atmosphère horrible de cet endroit, et à la vue de plusieurs créatures qui passaient rapidement ou les observaient dans l’ombre. Les premiers combats débutèrent malheureusement peu après...
Les défenseurs se trouvaient à quelques kilomètres de la cité maléfique, quand soudain, un lance venue de nul part fila dans l'air et se planta dans l'épaule droite de Gibb. Il tomba à la renverse de son cheval et s'écrasa au sol sur le dos. Les défenseurs aperçurent alors qu'un groupe d'une quinzaine d'orques les avaient suivis discrètement. Le combat s'engagea, et Almades décida d'utiliser ses dons de guérison grâce à ses runes anciennes pour sauver Gibb. Pendant les combats, de nombreux défenseurs remarquèrent que les orques avaient des comportements différents par rapport à ceux qu’ilsl éliminaient habituellement. Ces orques-là étaient beaucoup plus imposants, le dos droit (non courbé), ils étaient dotés d’une habilité et d’une force hors pair lors de leurs coups. Leurs armures étaient plus dures à transpercer, et sur leur casque, il y avait comme dessin une main blanche. D’où venaient ces orques ?
Après avoir vaincu cette troupe d’élite, les défenseurs s’enfuirent pour Carn-Dûm au galop, n’ayant aucune envie de trainer ici. Quelques heures plus tard, ils atteignirent la sombre cité. Et c’est là qu’ils commencèrent à se partager en groupe. Maeluc décida de laisser quelques défenseurs ici, de sorte à avoir un poste de garde au cas où des troupes arriveraient. Il y laissa 6 défenseurs : l’elfe chasseuse Nienoril, le champion humain Ereon, la cambrioleuse humaine Fastela, le nain gardien Flochrin, le maître du savoir humain Aegharneris et son fidèle ami hobbit chasseur Servin.
Il décida alors de partager les défenseurs restant en trois groupes qui assiégeraient Carn-Dûm de part et d’autres. Le premier groupe commandé par Horukya comporta : Almades, Sneak, Edeilweiss, Pendleton, Linfella, Lym, Alanex, Anatelle, Joenu, Langdic, Thloin, Thaiklan, Tamey et Solenya.
Le second groupe commandé par Rosietta et Maeluc était composé de : Guirec, Saygolas, Milamb, Childrick, Piggi, Olorin, Stewnaud, Rievilo, Oggur, Galbethir, Darkuld, Tedty et Aghatorn. Et le troisième groupe de Bellalice avait : Radvin, Yann, Perviwen, Garval, Havgarth, Elviren, Ethelredd, Ealris, Didialtor, Elentyr, Racleped et Ardacris.
Chaque groupe se dirigea dans une direction différente.
Le groupe de Horukya commença à explorer la cité, de nombreux orques, Angmarims et autres créatures se dressèrent sur le chemin, mais heureusement, pas de très puissante créature, du moins… pour le moment. Ils combattirent les créatures ou les tuèrent silencieusement pendant de nombreuses heures, ils commencèrent alors à ne plus croire aux légendes des dangers de Carn-Dûm. Soudain, ils entendirent, par le chemin devant eux, un cri froid et grave. Ils s’y engagèrent avec une extrême prudence. Le groupe se retrouva alors dans un cul de sac, où un homme en robe noire encapuchonné, était assis sur un trône, une voix, faisant écho dans la place, s’éleva :
-Imbécile… vous avez osé pénétrer la cité maudite de Carn… Dûm… vous le paierez de votre vie !!
Alors, l’homme encapuchonné se leva et tendit un bras portant un bâton en l’air. Des éclairs tonnèrent dans le ciel. Des rochers commencèrent alors à s’envoler et s’écrasèrent sur des défenseurs. Les guerriers attaquant en arrière, comme les archers ou ceux maîtrisant la magie (Almades, Linfella, Anatelle et Langdic) furent ensevelis sous les rochers, et leurs compagnons devinèrent alors qu’ils étaient tombés dans un piège et qu’ils n’en ressortiraient peut-être pas vivants.
Trois gigantesque trolls baraqués d’armures firent leur apparition en détruisant un mur, et des Angmarim, agile, semblable à des assassins, se joignirent au meurtre. L’un d’eux lança un poignard sur Solenya. L’arme atteignit la poitrine de la jeune femme, la tuant nette. Les défenseurs tentèrent alors de s’enfuir. Ils partirent en courant, poursuivis par les trolls et les assassins…
Retrouvons le groupe de Maeluc et Rosietta, qui était bloqué dans un passe par un sort. Trois puissants sorciers tenaient un bouclier magique empêchant aux défenseurs de traverser. Maeluc tenta de réduire à néant cette sorcellerie, et il y parvint, alors, les sorciers n’eurent d’autres choix que d’utiliser d’autres sorts pour se défendre du groupe. Les défenseurs s’en sortaient bien, jusqu’à ce que Childrick aperçoive au loin une créature massive, noire, volant vers eux. Elle se déplaçait dans l’air avec une très grande rapidité. Quelques secondes plus tard, l’elfe constata alors que c’était un dragon. Avec un grand étonnement, et beaucoup de peur, il cria :
-Un dragon !! Un dragon à Car…..
Il n’eut même pas le temps de finir sa phrase que le dragon le prit entre ses dents. Le monstre cracha ses flammes sur les défenseurs. Les chasseurs tirèrent sur le dragon, mais leurs flèches ne servaient à rien contre les écailles de cette créature. Saygolas se rappela alors de cette histoire avec le talentueux archer Bard, avant la bataille des Cinq Armées, où il anéantissait Smaug d’une flèche dans son point faible. Saygolas chercha le point faible de la créature, mais n’en trouva malheureusement aucun. Soudain, la créature plongea vers lui, en ouvrant sa gueule pour cracher du feu. Saygolas lacha le fil de son arc et la flèche partit et rentra dans gorge du dragon, mais Saygolas fut brûlé et gobé par le monstre en même temps.
Sur cette place, on ne trouva plus aucun survivant, que ce soit des défenseurs ou des ennemis.
Quelques lieux plus loin se trouvait le groupe de Bellalice, où il combattait des gobelins de plus en plus nombreux. Ils entendirent déjà en premier un grand cri résonnant. Mais soudain, ils aperçurent au loin un dragon. Ils furent effrayés en le voyant. Bellalice s’arrêta alors de combattre, dans ses yeux miroitaient les flammes du dragon. Une énorme sensation de peur et de peine pour les défenseurs qui combattaient cette créature envahit le corps de l’elfe. Elle sortit alors son or et sonna la retraite au camp de la porte de Carn-Dûm, les défenseurs de ce groupe coururent alors en arrière, et arrivèrent tous sains et saufs là-bas.
Dans le groupe de Horukya, tout le monde avait péri des assassins mis à part Lym et le chef du groupe lui-même. Ils distinguèrent alors le camp de la porte. Ils furent rassurés d’arriver vivants, mais soudain, Lym entendit un cri de douleur à sa droite. Elle vit un couteau planté dans le ventre de celui qu’elle aimait. Elle sortit son épée et trancha la tête de l’assassin qui venait de blesser Horukya, accompagné de son cri de rage. Puis, elle se baissa sur Horukya les larmes aux yeux, elle lui annonça :
-Nous allons te soigner, viens, s’il te plait, ne meurs pas maintenant !
-La lame était empoisonnée….
Lym comprit quel Horukya avait peu de chance de survivre, déjà qu’elle savait qu’il ne résistait pas longtemps aux sorcelleries du mal, comme la fois où il avait été possédé à Fornost mais heureusement, il avait été libéré par Aegharneris. Elle l’aimait plus que tout au monde, et même s’il était plus âgé qu’elle, elle se fichait de l’âge et il restera toute sa vie celui qui aura marqué son cœur.
-Pitié… ne meurs pas, reste avec moi… Je t’aime !
-… moi aussi. Soudain, Lym l’embrassa… pendant de nombreuses secondes ils restèrent là à s’embrasser. Horukya savourait les derniers instants de sa vie avec le baiser de son amour.
Pendant ce baiser, il s’en alla, heureux et serein.
Lym, après sa mort, pleura longtemps, et soudain, elle vit un orque armé d’une longue hache s’approcher d’elle, elle ne réagissait pas, elle désirait retrouver Horukya…
Au moment où il allait mettre fin à sa vie, il fut abattu par une flèche. La jeune femme se retourna et vit Yann, l’arc à la main, accompagné de Aegharneris et de Fastela, ils lui criaient de les rejoindre.
Lym se leva et courut vers le camp, laissant avec colère et honte le corps de son amoureux.
Arrivée au camp, elle s’assoupit. Quand elle se réveilla, elle se trouvait dans un lit, dans la chambre dans la maison des défenseurs, elle vit de nombreuses têtes en train de la regarder, elle reconnut celle de Servin, celle de Ereon, de Fastela et de Yann.
-Suis-je la seule à souffrir de la mort de nos compagnons ?
-Non, répondit Fastela, Bellalice est muette depuis notre arrivée, et Perviwen est restée dans sa chambre en pleurant la mort de Saygolas.
-Et aussi de nombreux autres défenseurs… ajouta Ereon.
-Et… qui a survécu parmi les groupes ?
-Le groupe entier de Maeluc a péri, mais heureusement, tous les membres du groupe de Bellalice sont vivants, dit Yann.
-Maeluc est mort ? Pourquoi…
Sur ce, elle s’assoupit.
Bellalice se trouvait dans le jardin, devant la statue de Luthien. Elle parlait en langue elfique, elle priait pour Maeluc et pour tous les autres défenseurs. A son arrivée, elle avait eu un choix : celui de reprendre la place de Maeluc en tant que chef, mais elle ne voulut pas remplacer celle qu’elle respectait, et elle donna cette place au nain champion Havgarth, un des plus sage et puissant membre de sa race disait-elle. Quelques jours plus tard, Havgarth décida de s’allier avec une confrérie, étant moins nombreux depuis leurs combats à Carn-Dûm. C’était une confrérie de gens louches, mais ils pillaient les ennemis aux noms du bien : Les pilleurs de l’ombre. De nombreux défenseurs furent contre de s’allier à des brigands, des voleurs disaient-ils, mais en rencontrant les pilleurs, ils se lièrent rapidement d’amitié avec eux. Et voilà comment se finit cette grande histoire qui marqua les défenseurs d’Ärwen.
Dernière édition par yannou le Sam 17 Aoû - 21:36, édité 1 fois |
| | | Grande prêtresse de l'Ombre Messages : 548
| Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Dim 7 Avr - 22:54 | |
| Superbe écrit ^^ mais je suis triste pour le groupe de Maeluc et surtout pour Maeluc, mon chef adoré Un grand bravo (ps: manque juste le c du cor que j'utilise ) |
| | | | Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Dim 7 Avr - 23:54 | |
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| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Lun 8 Avr - 12:01 | |
| Merci à vous . Ca donne vraiment envie de continuer les histoires... bon va falloir que je me dépêche sur la disparition et la réapparition et la résurrection de Horukya (dans une même histoire si possible). Merci encore ^^ |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Lun 15 Avr - 13:36 | |
| Voilà la nouvelle histoire, bonne lecture La disparition des pilleurs de l'ombre : - Spoiler:
L’histoire qui va suivre, a été la plus sombre ère des défenseurs d’Ärwen et des pilleurs de l'ombre, où il y eut de nombreux morts et blessés :
Notre histoire commence lors d’un mois d’octobre, la confrérie des défenseurs d’Ärwen avaient promis d’aider un homme, qui avait été empoisonné avec un poison très mortel. Pour le soigner, il fallait une plante qui ne poussait que dans la Forêt Noire, dans le Rhovanion. Bellalice se désigna pour s’y rendre, et y revenir avec la plante. Un mois plus tard, Bellalice arriva aux lisières de la Forêt Noire, elle y pénétra, sans aucune crainte. Lors de sa traversée, elle fut silencieuse, et très prudente, car elle savait que la Forêt Noire possédait de nombreux mystères et dangers. Il était aux alentours de midi, mais l’elfe ne pouvait pas le savoir, ou le deviner, car les arbres de cette forêt empêchaient toutes lumières de pénétrer à travers les feuilles quasi noires. Elle continua donc à marcher, dans une obscurité qui ne lui permettait que peu de voir.
Après de nombreuses heures passées à chercher cette plante, Bellalice finit par percevoir un bruit, très faible, doux et innocent à son ouïe. Elle se dirigea à pas de loups vers ce fameux bruit, et elle fut saisie d’horreur en apercevant un chevreuil, à terre, en train de mourir. Elle analysa ses blessures : une partie de sa cuisse et de son ventre avait été arrachés et dévorés, et elle détecta grâce à sa magie, qu’un poison très venimeux se propageait partout dans son corps. Le chevreuil gémissait toujours, mais il rendit l’âme quelques instants après, son corps inanimé ne bougeait plus…
-Quelle créature peut-être aussi maléfique et cruelle pour affliger autant de blessures pareilles ? S’écria Bellalice.
Soudain, une réponse lui vint à l’esprit, mais elle ne devina qu’il fallait faire attention que trop tard :
Quelque chose s’enfonça dans son dos, tel un couteau. L’araignée qui venait de la surprendre lui injecta le même venin que celui qu’elle avait introduit au chevreuil. En vain, l’elfe décida de se défendre, malgré sa grande blessure, et elle réussit à prendre une patte de l’araignée, et à enflammer ses paumes, ce qui brûla la patte de l’araignée. La créature, meurtrie par la douleur, fit voltiger Bellalice sur une longue distance.
L’elfe percuta contre l’un des nombreux rochers qui bordaient l’endroit où elle atterrit, puis de gros cailloux tombèrent sur l’elfe, la blessant gravement. Sur ce, elle perdit connaissance.
Pendant ce temps, dans la maison de confrérie des défenseurs d’Ärwen et des pilleurs de l’ombre, séparé d’un ou deux kilomètres, les membres des deux confréries étaient espionnés depuis peu par des personnages douteux. En effet, depuis l’absence des deux chefs, un gobelin nommé Pvältur et un énorme Warg noir s’appelant Yiuru, traquaient des yeux les activités des habitants de ces maisons de confrérie, mais surtout celle des Pilleurs.
Deux jours plus tard, au cœur de la Forêt Noire, Bellalice se trouvait toujours dans le coma, mais heureusement pour elle, un homme passait par là :
L’Istagri Radagast le Brun aperçut le corps de l’elfe, il accourra pour la sauver. Il détermina tout d’abord son cas , puis il la prit et la posa sur son chariot. Il l'amena dans sa demeure : Rosgobel, où il lui fit des soins pendant plusieurs heures, jusqu'à ce qu'elle se réveille, affolée.
-Où suis-je ? S'écria-t-elle
Radagast, qui se trouvait quelques mètres à côté en train de nourrir des oiseaux, calma la demoiselle :
-Voyons, calmez vous elfe, vous êtes dans la maison de Radagast, moi même. Je vous ai trouvé dans le coma tout à l'heure et je vous ai amené ici pour vous soigner. Vous avez été débarrassé d'un poison que vous avez infecté un des insectes de cette forêt, sûrement un araignée.
-Je me rappelle avoir combattu une araignée, puis je ne me souviens de rien... Mais dites-moi, votre nom me dit quelque chose... ne seriez vous donc pas l'homme, ou plutôt, l'Istagri qui a appris les puissantes magies de la natures à Maeluc ?
-Vous connaissez donc ce jeune homme ! Ah... je me rappelle bien de lui, un brillant magicien !
-Il n'est, enfin... n'était plus aussi jeune qu'avant...
Radagast adressa un regard interrogateur à la maîtresse du savoir :
-Que voulez-vous dire ?
-Il y a quelques mois, moi, Maeluc et ses soldats, ou plutôt amis, nous nous sommes dirigés à Carn Dûm car à ce qu'il paraît, un troupe se réunissait pour se préparer à lancer un assaut à Imladrisse, beaucoup ont péri dans cette attaque, y compris Maeluc...
-Par les Valars... quelle triste nouvelle...
-Nous avons sû nous débrouiller en l'absence de Maeluc, mais sa mort et celle d'autres de nos amis nous atriste toujours dans une partie de nous même... Dites-moi, est ce que malgré ma blessure je pourrais partir ?
-Le poison de l'araignée s'est beaucoup infecté dans votre corps pendant une trop longue période, vous devrez rester ici quelques semaines.
-J'espère qu'il n'arrivera rien à mes compagnons... termine Bellalice.
Malheureusement, son espoir fut vain, car au même moment, une troupe de gobelins assiégea la maison de confrérie des pilleurs de l'ombre, et, pris par surprise, beaucoup de pilleurs furent tués. Les survivants réussirent quand même à repousser cette troupe au dehors. Des marres de sang et de corps baignaient dans la maison, et les pilleurs survivants décidèrent de ne pas subir le même sort que leur camarades : ils firent des barricades autour de la maison, et cette idée leur fut d'une grande aide, car une plus tard, les gobelins revinrent accompagnés des Wargs.
Les pilleurs de l'ombre ne pouvaient envoyer un messager appeler à l'aide aux défenseurs d'Ärwen, car les ennemis entouraient de toute part la maison. Il devaient donc lutter seuls le plus longtemps possible.
Mais les défenseurs d'Ärwen devinèrent qu'une attaque avait été lancée, car ils entendirent les sons des machines de guerres qui entraient dans le combat. Ils entendirent de même les cris de terreur et de douleur de leurs amis. Mais malheureusement, ils ne pouvaient leur venir en aide, car tout à coup, des arbalètes cachées se mirent à tirer sur la maison des défenseurs, et des Wargs apparurent attaquant les défenseurs.
Avertis par la bataille au loin des pilleurs, les défenseurs ne connurent pas le sort de leurs amis tués par l'effet de surprise, il se défendirent assez bien, et les boules de feu et les flèches enflammées eurent raison des arbalètes. Mais ils ne purent envoyer que deux personnes : Nienoril et Garval.
Ces deux défenseurs montèrent sur leurs chevaux et galopèrent jusqu'au champ de bataille.
Lorsqu'ils arrivèrent, ils furent saisis d'horreur en apercevant la maison en feu et les corps des pilleurs souillant le sol, ils se joignirent alors au combat, mais pas pour longtemps, car étant plus expérimentés que les pilleurs, et devinrent les cibles principales des gobelins et des Wargs.
Soudain, un gobelin caché derrière un arbre sauta sur Nienoril. L'elfe chasseuse se trouva sur le dos, et la dernière image qu'elle vit fut celle d'un gobelin lui poignardant le cœur de son couteau.
Garval reçut peu après une flèche dans la jambe, et en tombant à terre, il ne put se défendre contre le Warg qui lui sauta dessus et qui lui trancha le cou de ses griffes acérées.
La chef des pilleurs, Anamaria, étant la plus expérimentée de sa confrérie fut aussi une des principales cibles des défenseurs, mais étant une cambrioleuse, elle arrivait à esquiver les coups de leurs ennemis, et ses stratégies étaient un atout dans la résistance des pilleurs.
Après avoir vaincu les attaquants de leur maison, les défenseurs accoururent vers la maison des pilleurs de l'ombre. Ils arrivèrent, étant plus nombreux, à tuer tous les ennemis jusqu'au dernier. Il décidèrent de faire brûler vif les deux chefs de cette attaques pour venger leurs frères morts au combat. Le grand gobelin Pvältur et le gros Warg noir Yiuru.
Il ne restait plus que cinq pilleurs qui avaient survécu à cette attaque : Anamaria, Dibbo, Leopolo, Arenna et enfin Hazgaroth. Ils furent accueillis par les défenseurs.
Bellalice, une fois revenu à la maison, fut très attristée par la disparition des pilleurs, elle tenta de consoler son amie Anamaria, mais en voyant que sa joie de vivre dépérissait à vue d’œil, elle décida de ne pas laisser les pilleurs de l'ombre disparaître. Elle décida de parcourir les régions de l'Eriador à la recherche d'aventuriers prêts à rejoindre les pilleurs. Sa quête ne fut pas vaine et les pilleurs se firent de plus en plus nombreux. La confrérie avait revécu !
Mais, un étrange événement ce produit en ce jour de mai, alors que des défenseurs et pileurs étaient réunis autour d’une grande table, discutant de que faire pour aider l'Eriador.
Une étrange forme humaine brillante apparut au centre de la table, et petit à petit, sur cette forme apparaissait des yeux, une bouche, des cheveux, des vêtements...
La première personne à reconnaître cette forme humaine fut Lym, elle attendit que la métamorphose fut terminée, puis elle sauta sur la table et enlaça son amour depuis quelques mois qu'elle croyait mort : Horukya. Ils échangèrent un long baiser, et les défenseurs et pilleurs regardèrent les deux amoureux, très surpris de la résurrection de cet ancien défenseur.
Après ce long baiser, il s'adressa aux défenseurs et pilleurs :
-Si je suis là, c'est que les Valars m'ont envoyé vous dire un message, et aussi pour vous aider dans les temps que vous allez vivre. Déjà, pour commencer, je dois vous avertir que dans les temps qui suivront, vous devrez entre forts car de nombreuses épreuves sombres et ténébreuses vous attendront, que ce soit chez vous, les défenseurs, que pour vous, les pilleurs... vous devrez vous entraider si vous voudrez survivre... Et je dois aussi vous avertir le retour à la vie d'une autre personne : notre ancien chef Maeluc...
Horukya rejoignit par la suite les pilleurs de l'ombre pour les aider à continuer de remplir leurs rangs. Les défenseurs furent très heureux de revoir leur ami, et à partir de cette histoire, les défenseurs et pilleurs s’entraidèrent et devinrent très amis dans les sombres moments qu'ils vécurent...
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| | | | Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Mar 16 Avr - 20:50 | |
| super !!
fait une suite stp se serais vraiment super !!!
tu pourrais par exemple parler de notre Informaticien qui a beaucoup fait pour la confrérie jusque là. après à toi de voir mais au moins la suite de l'histoire avec Bellalice |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Mer 17 Avr - 11:36 | |
| Merci Arenna ^^
Mais, de quel Informaticien parles-tu ? |
| | | | Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Mer 17 Avr - 12:11 | |
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| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Histoires et légendes des défenseurs et des pilleurs Sam 17 Aoû - 21:28 | |
| Voici enfin la suite de l'histoire de Manphor. Alors si je la met là, c'est parce que c'est quelque chose qu'il se passe au présent, c'est pas la vie d'avant du personnage, donc c'est beaucoup mieux de mettre la suite là . Je vous souhaite bonne lecture (et surtout toi Arenna vu que tu as pas arrêté de me harceler pour savoir quand viendrai la suite ) - Le destin de Manphor:
Manphor serra la main de chaque officier, jusqu'à ce que son regard se posa une Arenna, jamais de sa longue vie il n'avait rencontré une personne aussi belle et rayonnante. Il contempla ses longs cheveux noirs, son regards teinté de bleu, son visage pâle comme la neige, son sourire délicat...
Il s’agenouilla et lui pris sa main et la baisa.
Les autres officiers la regardait bizarrement. Celle ci fit un rire gêné.
-Ravi de vous rencontrer belle Arenna !
-Appelez moi Arenna tout court, dit elle alors qu'il se relevait.
Il lui sourit, puis quitta la pièce pour aller se balader. Les officiers et leur chef parlèrent alors pendant une bonne heure, puis annoncèrent leur verdict, Manphor était accepté dans la confrérie des pilleurs.
Il les remercia tous chaleureusement, et il admira une dernière fois Arenna, avant de monter sur son cheval et de suivre ses nouveaux compagnons...
Manphor, en compagnie de ses nouveaux compagnons et de sa cousine, sortit de la Forêt Noire. Il ne cessait de jeter des regards à Arenna, il ne se laçait de voir sa beauté...
Celle-ci ne le remarquait pas, elle semblait préoccupée, pensive... Mais les regard en sa direction ne passèrent pas inaperçue aux yeux d'une autre elfe :
Lyrhil approcha son cheval de celui de Manphor.
-Elle semble intéresser...
Le jeune maître du savoir fut surpris, et tourna la tête, et vit alors sa cousine lui adresser un sourire complice.
-Est-elle amoureuse de quelqu'un ?
-Elle n'est jamais tombée amoureuse... tu as peut-être une chance !
-Il s'est passé quelque chose quand nos regards se sont croisés... je ne saurai l'exprimer, mais c'était une sensation plutôt agréable, j'éprouve soudainement une véritable attirance envers elle, mais elle ne semble pas connaître la même chose.
Lyrhil donna une tape amicale dans le dos de son cousin.
Les jours passèrent, puis les semaines, puis les mois... Manphor combattait les forces de Sauron en compagnie de ses nouveaux amis, il avait aussi fait la rencontre d'autres personnes, comme Gilglihael, qui était devenu officier, ainsi que Eleakittana, la sublime chasseuse, elle aussi officière.
La confrérie comptait d'autres elfes comme Aegharneris le maître du savoir, Bellalice la magnifique elfe magicienne, mais aussi des gens d'autres races, comme Tuppers, formidable sentinelle de la confrérie et Truddhovin, nain champion à haute renommée ! La confrérie comptait aussi d'innombrables autres personnes ! Manphor commençait à se faire une place dans la confrérie, il lui en venait même à oublier son triste destin, même si celui-ci venait parfois hanter ses nuits...
Jamais il n'avait osé en ce jour avouer ses sentiments envers Arenna, mais elle était devenue son amie. Mais un jour se passa alors qu'ils étaient tout deux en Haut-du-nord, en train de combattre des orcs assiégeant la ville du Pont-à-Traiteaux. Arenna signala alors à haute voix ce qu'elle distinguait : des orcs passaient discrètement par le fleuve en dessous du pont pour assiéger directement la ville par son côté. Elle appela Manphor, et tout deux ils repoussèrent les orcs empruntant le chemin qui montait jusqu'à la ville. Soudain parut le capitaine de la troupe : un Uruk hai très imposant. Il fonça vers nos deux amis et frappa au passage Manphor au visage, ce qui l’assomma et en plus entraîna son corps dans le fleuve.
Arenna fut terrifiée à l'idée de perdre son ami. Elle sortit une flèche et tira sur l'Uruk avant que celui ci ne parviens à la blesser. Sa flèche, plantée dans son cou, n'eut tôt fait que de tuer la créature. Par la suite, elle courut en descendant le chemin pour arriver au fleuve. Elle chercha des yeux Manphor, et le distingua alors. Elle plongea dans l'eau et arriva à rattraper le corps de Manphor, et à l'entraîner sur la berge. Elle lui fit enlever toute l'eau qu'il avait dans les poumons, puis il se réveilla. Il vit qu' Arenna venait de le sauver, quel bonheur ! Mais malheureusement, il se rappelait cette vision dans le miroir de Galadriel... il mourrait d'une lame, pas par la noyade, donc le pire restait encore à venir. Il sourira à Arenna, et la remercia.
Ils entendirent alors que les bruits de combats en haut avaient été remplacés par des clameurs et des cris de joie.
Nos deux héros pensèrent alors rester sur la berge pour se reposer et discuter. Manphor décida de raconter pour la première fois à quelqu'un son destin, celui de mourir...
Arenna fut extrêmement choquée par cette révélation, mais décida de ne rien dire, des paroles réconfortantes n'aurait rien changé et n'aurait apporté à Manphor que la tristesse de perdre ses amis.
Quelques semaines plus tard, un conseil concernant tous les membres fut préparé à la maison de confrérie. Anamaria, debout devant la table, expliqua la raison de ce conseil :
-Chers pilleurs, si je vous ai fait venir ici, c'est pour vous avertir qu'une bataille aura bientôt lieu, notre ennemis en Angmar été apperçu près de Augamaur, la frontière entre les hauts du nord et l'Angmar. Plusieurs camps retranchés sont installés devant la ville, et ils possèdent des armes de sièges. Notre but chers confrères, et de partir assiéger ces camps retranchés et de détruire ces armes de sièges. Plusieurs groupes attaqueront en même temps les différents camps, pour éviter l'arrivée de renforts entre eux. Avant de partir, j'aimerai vous prévenir : on m'a averti qu'une puissante force maléfique les accompagnait !
Les chevaux furent scellés et les provisions préparées. Le voyage commença, ils entrèrent en Comté, puis aux pays de Bree, et enfin aux Haut-du-nord. Le voyage jusque là avait duré six jours. La nuit tombait et Arenna et Manphor furent envoyés chercher du bois pour le feu. Arenna profita de ce moment où ils se trouvaient tous les deux seuls pour lui avouer quelque chose. Elle raconta alors sa vie, sa provenance, le fait que son peuple soit des elfes noirs et que son père soit le seigneur des ténèbres Sauron...
A la fin de son récit, Manphor ressentait de la colère et de la haine envers elle, mais l'amour qu'il lui portait était toujours aussi ardent.
Il tira son épée et la désigna vers Arenna.
-Approche et vient te battre, démon !
-Je ne veux pas me battre avec toi...
Manphor frappa alors son visage du pommeau de son épée. Des larmes coulèrent sur ses joues. Elle se retourna alors vers lui et le gifla. Le jeune elfe fit une grimace et poussa Arenna contre un arbre. Il fonça alors vers elle avec son épée pointé sur elle, mais au lieu de lui trancher le ventre, il planta son épée dans l'écorce à côté d'elle et entraîné par son élan et son amour, il l'embrassa.
Arenna le repoussa, et le frappa. Un combat à mains nues s'engagea, et ce n'était pas un petit combats, les deux adversaires se frappaient sans hésitation. De l'amitié, de la colère, de l'amour et de la tentative de meurtre comblait ce combat. Comme si l'amour et la haine s'affrontait en même temps.
Manphor frappa alors soudainement le ventre d'Arenna, ce qui lui bloqua la respiration. Il s’apprêtait à lui frapper le visage quand elle stoppa net son poing avec la paume de sa main.
-Ça suffit ! Dit-elle tout bas.
Elle resta alors quelques minutes assise adossée à l'arbre, puis elle se leva et se dirigea vers le camp, sans lui dire un mot.
Manphor commençait un peu à reprendre ses esprits... comment avait-il pu frapper et manqué de tuer celle qu'il aimait ? De gros remords lui pesèrent alors sur le cœur.
Il ramassa le bois qu'ils devaient récolter, repris son épée, et rentra au camp.
Le lendemain, ils arrivaient en vu des camps retranchés. Il y en avait au total quatre, alors les pilleurs se séparèrent en deux groupes. Celui de Manphor était composé de Anamaria, Horukya, Tuppers et Lyrhil. Quelques pilleurs dont Arenna et Yann faisait partie, devaient rester en arrière en cas de besoin de renforts d'un des quatre groupes.
Le combat commença tout d'abord par une flèche tirée par Lyrhil, qui tua directement le guetteur. Anamaria sortit lors d'un fourré et sortit sa dague. Elle s'approcha des orcs endormis, et réussis à en tuer deux avant que le dernier pousse un cri de douleur, ce qui réveilla les autres. Horukya et Tuppers arrivèrent alors pour l'aider, accompagné de Manphor qui restait en arrière pour tenter d'affaiblir l’ennemi et de soutenir ses alliés. Le combat se déroulait très bien et il jouait en leur faveur, jusqu'à ce que soudain arrive une créature ailé. Une sorte de démon descendit de la créature et s'approcha. Elle poussa un cri strident qui obligea Anamaria, Horukya et Tuppers à se boucher les oreilles. La résistance de Manphor dût à sa race elfique lui permit de combattre la créature. Lyrhil fixa alors l’événement : Manphor frappa de son bâton le sol, qui fit trembler la terre. Mais cela n'impressionna nullement la créature. Il envoya alors une braise ardente, qui commença à brûler sa cape. Le démon réussit à aténuer les flammes, et dit :
-Tu vas payer pour ton inconscience elfe !
Il s'approcha de Manphor, une dague à la main, et la planta dans son épaule. Le jeune elfe poussa un cri de souffrance et tomba au sol. Lyrhil décida alors pour empêcher la créature de l'achever de lui tirer une flèche. Celle ci attira l'attention sur elle, mais le démon ne put supporter les autres flèches qui arrivèrent par la suite, il leva les bras en l'air, et soudain disparut, laissa sa robe noire sur le sol. Anamaria, Lyrhil, Horukya et Tuppers rejoignirent Manphor pour étudier son cas. Il souffrait énormément. Soudain des orcs arrivèrent.
-Horukya, Tuppers, retenez les ! Ordonna Anamaria.
Ceux ci foncèrent alors sur les ennemis, armes à la main.
-Il semble avoir une sorte de maladie, d'effroi surnaturel lui pénétrer le corps... dit Lyrhil.
-.... Arenna.... murmura Manphor.
-Lyrhil, pars chercher des renforts !
-Pas question ! Je ne peux pas le laisser là tous seul !
Anamaria, ne pouvant laisser ce travail à ses compagnon, décida de partir à la recherche de ses amis.
Cinq minutes plus tard, elle revint en compagnie de Yann, Arenna et d'autres pilleurs. Ceux-ci allèrent aider Tuppers et Horukya dans leur combat, sauf Arenna, qui resta près du corps de Manphor avec Lyrhil.
-Que pouvons nous faire ? Demanda-t-elle.
-Arenna... murmura à nouveau Manphor avec un sourire. Soudain, un grimace se dessina sur son visage, et il poussa alors un énorme cri qui fit écho dans cette terre maudite.
Des larmes coulèrent sur le visage d'Arenna, les mêmes que celle de la veille après qu'elle eut été frappé par lui. Manphor ouvrit alors faiblement les yeux.
-Arenna.... je te demande pardon..... pour hier.... excuse moi.... pour tout....
Sa respiration s'accentua alors qu'il continuait :
-J'aurai préféré.... passer plus de moment.... avec toi.... avant..... de.... mourir.... Je t'ai.....
Ses paupières se refermèrent, et sa bouche se ferma lentement.
-Il est mort ? Paniqua Arenna.
Lyrhil passa son oreille contre la poitrine de Manphor.
-Il est mort... mais pas totalement... on dirait une autre personne ! Une sorte d'esprit maléfique s'est emparée de lui !
Manphor se releva alors, et souleva Arenna par la gorge. Elle distingua alors ses yeux sombres et démoniaques.
-Manphor ! Arrête !
Il la jeta alors au sol. Il sortit son épée, et lui mit devant sa gorge.
-Prépare toi à mourir.
Arenna sentit alors une pierre en dessous de sa main. Elle la prit et la jeta sur la tête de Manphor. Celui ci fut sonné pendant quelques secondes, ce qui lui laissa le temps de sortir sa dague et de la planter dans son ventre.
-Ahhh !!!!
-C'est ce que tu m'a fais hier ! Dit-elle. Mais avant, tu m'as fait cela...
Puis elle l'embrassa tout en le serrant dans ses bras.
Manphor se trouvait dans un lit confortable, dans une pièce peu illuminée. A côté de lui, il y avait son bâton et son épée. Il regarda alors sa blessure à son ventre, elle était cicatrisée.
Il n'y avait personne dans la pièce, à part son corbeau PicBec. Il se leva, s'habilla, et sortit de la chambre. Il reconnut alors la maison de confrérie. Il n'y avait personne dans cette maison, après qu'il eut regardé dans chaque pièce. Il sortit, et ne vit personne... il décida alors de se balader, en attendant le retour de ses compagnons, quand soudain, il reconnut quelqu'un adossé à un arbre.
Il s'approcha lentement, puis s'assied à côté d'elle. Elle ne tourna pas la tête vers lui, elle semblait déjà connaître sa présence.
-T'es-tu rétabli depuis ta blessure ? Demanda-t-elle.
-Oui, et j'aimerai rétablir autre chose. Dit Manphor.
Arenna tourna la tête vers lui en haussant un sourcil.
-Que veux-tu dire ?
-J'aimerai que notre amitié soit rétablie... j'aimerai m'excuser pour cette violence que je t'ai fait subir cette soirée. -Tu t'es déjà excusé.
-Vraiment ?
-Oui, après que tu sois blessé, pendant que tu souffrais, tu m'a demandé de te pardonner.
-Je ne me souviens pas vraiment de cela, mais bon... pourrais-tu me dire ce qu'il s'est passé ?
-Tu as sombré dans l'ombre et la démence, et tu as même tenté de me tuer, mais j'ai réussis à t'en empêcher, puis je t'ai planté ma dague dans le ventre... je suis désolé, mais c'était le seul moyen pour te faire cesser tes actes !
-Ce n'est pas grave Arenna, continue ton récit.
-Puis, je t'ai... embrassé.
Manphor souri à cette phrase.
-Il semblerai que cette action t'aurai en quelque sorte guéri, du moins temporairement. Après la bataille, nous avons dû t'amener au seigneur Elrond à Fondcombe. Grâce à mon baiser et aussi à Lyrhil, Eleakittana et Yann qui ont trouvé des plantes pouvant ralentir la maladie qui te rongeait, nous sommes arrivé chez Elrond à temps, où il t'a débarrassé de ce mal. Puis nous t'avons amené à la maison de confrérie.
-Où sont-ils tous passés ?
-Ils ont décidé qu'il serait mieux que tu ne vois que moi. Au moins tu n'aurai pas été agressé par tous le monde qui t'aurait pris dans les bras pour le fait que tu sois en vie !
Manphor rit aux éclats.
-Tu sais, si tu veux que l'on fasse tout pour redevenir ami je suis d'accord !
-Mais j'y compte bien.
Puis Manphor approcha ses lèvres de celles d'Arenna et l'embrassa. Par contre cette fois, il n'y eut pas de repoussements, ce baiser dura par apport aux deux fois précédentes, et ce baiser scella aussi le début d'un amour durable et sincère.
FIN
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