Chaque être a sa destinée propre. Le seul impératif est de la suivre et de l'accepter, où qu'elle mène. Même parmi les Ombres.(adoptez adblock plus pour ne plus être géné par la pub ) |
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Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Le destin d'un magicien Ven 21 Déc - 18:45 | |
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Chapitre 1 Des avenirs différents Il était une fois, en l’an 2910, du Troisième Âge, en Terre du Milieu, dans la province de la rivière Anduin, dans un petit village du Rohan, venait de naître un enfant. Ses parents Elgar et Maria étaient de simples boulangers et avaient de différents projets pour leur fils : être au service du roi. Mais ce jour-là n’était pas arrivé. Cet enfant en grandissant devenait sage, il n’aimait pas la guerre, il n’aimait pas tout ce sang coulé pour rien, il était plus pour la paix, enfin… il aimait plutôt régler les problèmes sans violence. Il adorait se rendre dans le petit bois de Graï, tous près de son village, là-bas, il s’amusait à danser dans les feuilles mortes et sentir la rosée du matin. Il regardait comment vivaient les animaux, il adorait d’ailleurs regarder une petite famille de colibris qui était sur son arbre préféré. Mais bon…je parle, je parle mais je n’ai même pas dit son prénom. Ce garçon s’appelait Maeluc. Il habitait dans une maison assez vaste, car il y fallait stocker le pain. Ses parents avaient leur boulangerie devant chez eux et allaient chercher chez eux même le pain. Mais Maeluc restait très rarement pour s’amuser chez lui. Ce garçon portait des cheveux très noirs, comme les plumes d’un corbeau. Par contre, il détestait le noir, la nuit, à la pleine lune, il entendait les hurlements des loups qui lui faisaient une peur bleue. Il se réfugiait sous ses draps et finissait toujours par s’endormir. Mais ce n’était que très rarement qu’il avait le temps d’entendre les loups car sa mère Maria, lui chantait une berceuse de sa voix douce et maternelle. Ce garçon adorait aussi les livres, et surtout ceux qui racontaient les histoires passées. Il voulait devenir écrivain ou érudit plus tard. Le jour où il venait de fêter son 20ème printemps, ses parents décidèrent lui annoncer leurs désirs sur son avenir. Lorsqu’ils lui dirent qu’ils voulaient qu’il soit au service du roi, comme soldat, Maeluc sombra dans une colère noire : -Mais je n’ai pas l’âme d’un guerrier ! La guerre ne sert à rien ! Pourquoi nous ne faisons pas la paix avec nos ennemis ? -Nous ne pouvons pas ! Répondit son père, ces créatures veulent détruire notre monde pas nous dominer ! -Mais je ne veux pas risquer ma vie ! Je ne veux pas faire la guerre, je voulais faire érudit ! -Erudit ? Laisse-moi rire ! Tu crois qu’un érudit pourra se défendre contre une armée d’orcs ? -Pas moins qu’un boulanger ! En entendant ces mots, Elgar gifla son fils. Puis, Maeluc se retourna et sortit de la maison. Maria dit un commentaire très négatif à son mari sur ce qu’il venait de faire, puis elle partit voir où était parti son fils. Elle sortit, regarda, rien… elle demanda aux gens où il était passé, et ils lui dirent qu’il était parti dans le bois. En effet, il était appuyé contre un arbre en train de pleurer. Puis il leva les yeux, et vit le nid des colibris qu’il avait regardé maintes fois. Il vit alors les petits voler hors du nid et se diriger dans le ciel : ils étaient grands et étaient partis vivre enfin leur vie qu’ils souhaitaient avoir. En voyant ce spectacle, Maeluc comprit qu’il devrait lui aussi, partir, vivre la vie dont il rêvait. Quand soudain, sa mère arriva en courant. -Maeluc ! -Que fais-tu là ? -Je suis venu de dire que je ne pense pas comme ton père. -Tu veux que je sois un cuisinier du roi c’est ça ? -Non ! Je voulais de dire que c’était à toi de choisir ton avenir. -Mais, mon père… -Ton père n’a rien à dire ! Je m’en occuperais ! En tout cas, sache que pour toutes les choses que tu pourras faire, je serai toujours fière de toi. Puis, Maeluc tomba dans les bras de sa mère en pleurant. Puis, il entendit la berceuse qu’elle lui chantait quand il était petit. Maeluc remarquait que le temps n’avait pas dégradé sa voix quand elle chantait : elle était toujours réconfortante. Puis, quelques minutes plus tard, quand elle eut fini sa chanson, Maria se libéra des bras de Maeluc. -J’ai quelque chose à te donner. Puis, elle sortit d’une sacoche une petite pierre rouge où étaient gravés des dessins dessus. Cette pierre brillait de mille feux. -Voici la pierre de notre famille, qui est transmise de génération en génération. Elle a plus de cent ans ! Maeluc resta ému, en voyant que sa mère lui donnait quelque chose qui comptait pour elle. Cette pierre avait été travaillée, elle était toute douce et avait une forme ovale. Elle n’avait aucun défaut de fabrication. Maria lui raconta donc l’histoire de cette pierre. -Cette pierre était l’un des riches trésors de la Montagne Solitaire. Un jour, un très lointain ancêtre, vivait dans la ville de Dale. Lorsqu’un grand dragon venu du nord appelé Smaug vint détruire la ville de Dale et voler l’habitat des nains de ces endroits, notre ancêtre réussit à partir à temps pour sauver sa vie, quand soudain il eut trouvé un nain agonisant qui lui confia cette pierre. Notre ancêtre se rendit alors à Fondcombe et demanda… -Fondcombe ? C’est quoi Fondcombe ? -Tu n’as jamais lu dans tes livres des histoires parlant de Fondcombe ? -Non jamais. Par contre l’histoire de la Montagne Solitaire je l’ai lu. -Bon… Fondcombe est une ville elfe qui est gouvernée par Elrond le semi-elfe. Elle se trouve près des Monts Brumeux. Notre ancêtre se rendit donc à Fondcombe afin de vénérer un des trésors d’Erebor, où il demanda aux elfes de polir cette pierre. Et il les aida pour faire les dessins qu’il voulait dessus. Maeluc baissa les yeux sur cette pierre, et regarda les dessins : il y était dessiné un nain, confiant une pierre à un homme. Et au-dessus d’eux se trouvait un énorme dragon. -Cette pierre a été confiée de génération en génération. Cette pierre symbolise la confiance. -La confiance ? Pourquoi ? -Le nain qui l’a donnée avait confiance en notre ancêtre pour qu’il en fasse bon usage. Il faut avoir une grande confiance pour donner un de nos biens à un étranger. Je te la confie maintenant. Mais avant, sache que cette pierre est magique. -Comment est-elle devenue magique ? -Les elfes sont des êtres mystérieux et ils possèdent de nombreux pouvoirs magiques. En travaillant cette pierre, ils y ont mis des pouvoirs. -Et quelle sorte de magie possède cette pierre ? -Nul ne sait, car cette magie ne se révèle qu’en temps voulu. Seul notre ancêtre qui a eu cette pierre a assisté à son pouvoir mais a décidé de ne pas le révéler. Alors, elle posa dans sa main la pierre magique. -Merci mère. J’ai décidé de partir. -Pour aller où ? S’inquiéta sa mère. -Je vais partir à Fondcombe pour lire les livres, car je veux devenir érudit. -Très bien. Rejoins-moi aux écuries, je vais te confier un cheval. Une demi-heure plus tard, tous les deux se retrouvèrent. Quand Maeluc arriva, il vit sa mère pleurer, il s’approcha et lui demanda pourquoi elle pleurait : -C’est difficile pour moi de te laisser partir ! En plus, le chemin pour aller à Fondcombe est très long et très dangereux ! -Ne t’inquiète pas je serai extrêmement prudent lors de mon voyage. Puis, il prit un cheval marron très foncé et chevaucha au nord, à perte de vue. Il décida de s’arrêter près d’un lac pour faire boire sa monture, il jeta alors un coup d’œil à la carte que lui avait donné son ami cartographe Parld, c’était une carte de la Terre du Milieu. Soudain, il aperçut des écritures gommées, effacées dans la terre qui s’appelait Eriador, et plus précisément à Forochel. Maeluc se souvint de quelque chose qu’il avait lu sur Forochel : -La vaste baie glaciale de Forochel se trouve dans l’extrême nord de la Terre du Milieu. De forme circulaire, elle était délimitée au sud par les côtes de l'Eriador, à l’est par le désert de Forodwaith, au nord et à l’ouest par le long cap Forochel. Ses rives n’étaient que peu peuplées, ils y habitent les Lossoth qui occupaient le cap et les rives sud de la baie. C'est dans ses eaux que se noya Ardevui, dernier roi d’Arthedain, en l'an 1975 du Troisième Âge. Il leva les yeux et vit devant lui son cheval, Maeluc se dit << Me voilà maintenant à parler avec un cheval, ah… que mes amis me manque…>> Il examina de plus près les écritures. C’était des écritures elfiques. Maeluc sortit alors son livre sur l’elfique car ce jeune homme adorait ces écritures, puis, il traduisit le texte écrit : Neige, viens neige, Viens nous sourire dans nos malheurs, Glace, viens glace, Viens nous aider dans notre désespoir.Puis, il attendit, il réfléchit longuement à ce texte mystérieux. Mais sa réflexion fut coupée en assistant à un impressionnant spectacle : Un flocon de neige voletait dans l’air, et il vint se poser sur la carte, puis Maeluc regarda en l’air et vit tous pleins de flocons tomber du ciel. Il vit aussi que l’herbe avait gelé et que de la glace recouvrait le lac à quelques mètres de lui. Un arbre un peu plus loin qui avait de très belles fleurs était devenu un arbre mort. Maeluc se leva et regarda autour de lui avec un grand sourire. Il se laissa tomber dans la neige et se roula dedans en riant. Jamais il n’avait autant aimé la neige. Puis, il se leva et se dirigea vers la carte car une idée subite lui vint à l’esprit. Il sortit son livre sur l’histoire des elfes qu’il avait emporté et regarda les passages où la magie apparaissait. Il lit alors un passage : Le jeune elfe, encerclé par les Wargs, dit d’une voix haute et claire la parole d’un pouvoir : (Traduction) Faites, Ô Valar, que je puisse disparaître, pour partir de cet endroit ignoble !Mais le jeune Maeluc fit une écorchure en prononçant les paroles et ne se retrouva pas invisible. Il ressentit une grande déception. Soudain, il réalisa que son cheval n’était plus là. Il s’avança pour partir à sa recherche mais il fut percuté par un objet quelconque. Il regarda devant lui mais ne vit rien. Il avança sa main et toucha une matière douce, un peu comme de la peau...de la peau ? C’est là qu’il réalisa qu’au lieu de disparaitre, il avait fait disparaitre son propre cheval. Voulant réparer son erreur, il marcha jusqu’à son livre, le prit, et prononça les paroles qu’il avait trouvées quelques pages plus loin afin annuler le pouvoir magique. Puis, il continua son chemin et à chaque arrêt, il essaya à chaque fois un pouvoir, qui marchait ou qui ne marchait pas, mais cela rendait quand même heureux le jeune homme. Avec sa sagesse, il avait décidé de ne pas utiliser la magie pour faire du mal aux gens innocents. Il se disait aussi qu’il pourrait faire magicien et érudit. Après un mois de voyage, il arriva à la frontière du Rohan… - Spoiler:
Chapitre 2 Les tunnels sous la montagne Pendant son voyage, il s’était demandé un million de fois comment demander l’autorisation pour pénétrer dans la bibliothèque du seigneur Elrond. Il se demandait aussi pourquoi il n’avait jamais lu dans ses livres sur les elfes, des histoires parlant de Fondcombe (ce qu’il ne savait pas c’est qu’il ne lisait que des histoires sur la Lorien, qui était dans les terres de Rhovanion). Soudain, ses réflexions furent arrêtées par des bruits et des cris, Maeluc descendit de son cheval et se dirigea là d’où venait ce boucan. Il vit alors un petit homme, aux cheveux blonds, qui avait la taille plus petite qu’un nain (au moins la moitié de celle d’un homme), il avait une cape verte émeraude. Il vit que celui-ci était en train de se défendre contre un énorme loup gris. Lorsque tout à coup, un autre loup survint, et fonça vers le petit homme. Voyant que celui-ci, qui n’avait pas aperçu son autre danger, allait certainement connaître une fin fatale, Maeluc décida d’utiliser un des pouvoirs qu’il avait appris. Il prononça des incantations, puis un jet de flammes sortit de la paume de sa main et fonça sur le loup affamé. L’animal prit feu et hurla à mort. Le petit homme se retourna, après avoir transpercé le cou de son ravisseur. Très rapidement, de nouveaux loups, encore plus nombreux, foncèrent sur eux comme des flèches. Puis, un grand combat commença, Maeluc jetait sans cesse ses rayons de feux, et il constatait que le petit homme avait une grande agilité au combat. Cinq minutes plus tard, les deux combattants tombèrent sur le dos, essoufflés d’avoir tué autant de loups. Ils n’avaient même plus la force de parler. Ils s’assoupirent un moment. Puis, Maeluc se réveilla, et réveilla le petit homme. -Qui êtes-vous petit homme ? -Je m’appelle Samerry, cambrioleur de la Comté. Et vous ? Demanda-t-il en se levant. -Maeluc, futur magicien et érudit, originaire du Rohan. -J’ai pu constater que vous possédez des pouvoirs utiles contre ces satanés loups. -Je vous en remercie, pardonnez ma question mais qu’est-ce que… vous êtes ? -Haha ! C’est une question qu’on me pose souvent ! Je suis un hobbit, ou semi homme si vous préférez, nous les hobbits habitons la Comté. -J’ai parfois vu sur des cartes la Comté, mais je ne savais pas qu’elle était habitée par des êtres aussi… En prononçant cette phrase, il baissa les yeux pour voir à quoi ressemblait ce ‘’hobbit’’ et vit qu’il était pied nu, et que ses pieds étaient couverts de poils. -Qu’est-ce que vous avez aux pieds ? -Nous les hobbits, avons les pieds poilus, c’est dans notre nature ! Pas besoin de porter de chaussures ! -Que faites-vous dans cet endroit ? Il me semble que c’est un lieu bien éloigné de la Comté. -Voyez-vous, je suis un des rares hobbits à aimer l’aventure et les voyages. Les hobbits pensent que c’est une perte de temps et ils préfèrent rester chez eux, et refaire la même chose tous les jours, tous les mois, tous les ans, mais certains aiment voyager, certains comme moi ! -Et que faites-vous comme aventure ces temps-ci ? -Je pars à droite à gauche, espérant trouver une mission, mais ces temps-ci ma vie n’est pas très palpitante. -Et bien monsieur Samerry, j’ai quelque chose à vous proposer, accompagnez moi jusqu’à Fondcombe. -C’est une idée, je veux bien ! Dit-il avec joie, j’avais déjà l’idée de m’y rendre, mais avec un compagnon de voyage, ce serait meilleur ! -Bien, alors allons-y ! Puis, ils partirent, le hobbit sur le cheval de Maeluc, derrière lui. Une semaine passa avant qu’ils n’arrivent aux Monts Brumeux. Pendant le voyage, Maeluc raconta son histoire et Samerry racontait les siennes qu’il avait vécues. Ils arrivèrent alors aux Monts Brumeux. Ils virent la très grande chaîne de montagnes avec appréhension, comment arriver à traverser cela ? Soudain, le regard de Samerry fut attiré par autre chose que les montagnes : une paroi de ce relief était bizarre, trop bien faite, comme si une sorte d’entrée y avait était faite. Il descendit du cheval et s’approcha, Maeluc le regardait et fixa là où il se dirigeait, et il remarqua lui aussi l’entrée. Le hobbit passa sa main sur la paroi rocheuse et ne remarqua ni serrure, ni ouverture, ni entrebâillement. Ils examinèrent silencieusement la paroi et ne remarquèrent rien qui pourrait faire une entrée. Maeluc partit, découragé quand tout à coup il entendit Samerry l’appeler. Il s’approcha et le hobbit lui montra un petit caillou au sol qui rentrait parfaitement bien dans une partie érodée de la paroi. Il le plaça dedans et soudain, le mur s’éleva et un tunnel apparut devant eux. Tous les deux entrèrent avec le cheval, et avancèrent longtemps. Ils marchèrent sans arrêt pendant à peu près deux heures dans le noir complet. Ils ne voyaient rien, chuchotaient de temps en temps quelques mots pour vérifier qu’ils étaient toujours bien ensemble. Après ces deux heures de marche, ils sentirent une horrible odeur de pourriture, et entendirent des petits bruits de discussion, ils s’approchèrent et des petites lumières commencèrent à apparaître, assez de lumière pour découvrir que ce tunnel était espacé et qu’il y avait plusieurs chemins, ainsi que des habitants dans cet endroit : ils virent des araignées de la taille d’un loup, elles étaient noires, et horriblement laides. Elles discutaient d’un problème qu’elles avaient avec d’autres occupants de la montagne : -Ces sales gobelins dominent de plus en plus nos territoires chaque jour, nous devons trouver une solution. -Nous devrions aller voir notre Reine et lui demander son plan. -Attendons un peu, j’ai faim et je suis sûr qu’il y a des délicieuses bestioles ici. En entendant cela, Maeluc et Samerry reculèrent et allèrent se cacher derrière un rocher. Ils mirent le cheval derrière un plus gros rocher afin de le dissimuler. L’araignée passa à côté d’eux, elle avait l’occasion de les voir, mais elle ne les vit pas car elle avait repéré un rat. -Nous devrions les suivre jusqu’à leur Reine, proposa Samerry en chuchotant. -Tu es fou ! Pourquoi irions-nous voir une reine araignée sans aucune raison ? On va se faire tuer ! -Le chemin se poursuit de là où vient cette Reine. -Comment le sais-tu ? - Je ne sais pas…une intuition, fais-moi confiance ! L’araignée repassa, tenant dans une de ses pattes trois gros rats. Elle alla vers l’autre araignée en râlant. -Cela m’énerve, des rats, des rats, toujours des rats ! J’aimerai enfin pouvoir manger de la chair fraîche plutôt que cette pourriture que l’on mange tous les jours. -Cesse de râler ! Bon allons voir la Reine ! Elles partirent toutes les deux, les deux amis essayèrent de les suivre autant qu’ils le pouvaient. Ils eurent beaucoup du mal car ils n’avaient que deux jambes et les araignées huit pattes. Quand soudain, une des deux les entendirent derrière eux et quand elle se retourna, elle poussa un énorme cri en les voyant, puis elle fonça sur eux, suivie de son amie. Samerry dégaina sa dague et Maeluc s’apprêta à lancer un nouveau sort. Le jeune garçon tendit son bras et un éclair sortit et foudroya les deux araignées. Elles tombèrent comme des mouches. Samerry resta bouche bée en regardant Maeluc. -Qu’y a-t-il ? demanda-t-il avec un sourire. -Comment tu fais pour avoir des pouvoirs aussi forts ? -Je t’ai déjà expliqué comment je les ai acquis. -En tout cas, tu m’épates ! Bon… allons-y. Ils coururent en prenant la direction des araignées que Maeluc venait d’éliminer. Les murs étaient recouverts de toiles tissées par ces horribles créatures. Une atmosphère très désagréable régnait dans cette grotte. Ce chemin était très long, mais après une demi-heure de course, ils arrivèrent dans une vaste salle remplie d’amas de lambris de roche, on aurait dit qu’une bataille s’était déroulée ici. Au milieu de cette salle, il y avait la Reine des araignées de cette grotte. Elle était gigantesque. A peu près la taille d’un troll. Elle ne bougeait pas, elle semblait réfléchir… Maeluc tourna la tête vers Samerry mais il remarqua qu’il n’était plus là, et lorsqu’il se retourna, il se retrouva nez à nez avec la Reine. Celle-ci prit le cheval de Maeluc entre ses pattes et l’enroula d’une toile qu’elle tissait elle-même. Puis, elle décida de choisir comme prochain repas Maeluc. Elle le prit dans ses pattes et le souleva pour le manger de suite, car elle avait extrêmement faim. En effet, les gobelins dominaient les grottes des araignées et donc elles se retrouvaient aux endroits dépourvus de bonne viande. Voir un humain était un miracle pour eux dans leur situation. La Reine pensait manger le cheval après avoir eu un bon repas avec cet humain. Le jeune garçon prononça alors pour se défendre les incantations pour lancer un jet de flammes, mais il était tellement terrorisé qu’il n’arrivait pas à bien les prononcer (que voulez-vous ? Il n’a pas reçu l’entrainement d’un mentor ! ). Il décida alors d’utiliser un autre pouvoir plus facile. Enfin, une lumière jaillit derrière lui et aveugla la Reine ce qui l’empêcha de dévorer Maeluc. Vous vous demandez bien où se trouve Samerry ? Eh bien voilà : entre temps des araignées l’avaient capturé pendant qu’il regardait la Reine. Heureusement, il venait d’en finir avec eux grâce à sa fidèle dague, puis courut à l’endroit où se trouvait Maeluc pour essayer de lui venir en aide pensant qu’il lui était arrivé malheur. En arrivant, il vit son jeune ami dans les pattes de cette gigantesque Reine. Il fonça alors sur elle, grimpa dessus, arriva jusqu’à sa tête et planta sa lame dedans. Mais comme elle avait une peau assez dure la lame ne s’enfonça pas assez profondément pour la tuer. Elle poussa un énorme cri de douleur et lâcha Maeluc. Puis elle se secoua pour se débarrasser de ce hobbit sur son dos, il fut projeté sur une paroi de la grotte et fut assommé. Maeluc tendit ses mains et hurla des paroles. Le toit commença alors à se fissurer, un terrible grondement se fit entendre. Mais, c’était la grotte toute entière qui commençait à s’effondrer. -Mais qu’ai-je fait ? dit Maeluc Des débris de roche commençaient à tomber du plafond de la grotte, la Reine criait de peur et, prit par la panique, courrait sans savoir où aller. Maeluc courut vers Samerry, le prit dans ses bras puis se dirigea vers un autre passage et pendant un quart d’heure il poursuivit sa course en entendant toujours ce terrible grondement. Enfin, une lumière apparut au loin, il comprit qu’il était arrivé à l’autre bout des Monts Brumeux. Il y avait là une vaste forêt devant lui. Il déposa Samerry sur le tronc d’un orme. Il décida de partir à la recherche d’eau car il était assoiffé. Il espérait trouver aussi à manger car il était à court de rations de voyages. Il marcha silencieusement en tendant l’oreille, pensant entendre des bruits de clapotements de rivière. Il tomba alors sur des champignons, il les ramassa et continua son chemin jusqu’à arriver devant une très belle rivière, (qui était la rivière Fontgrise) elle reflétait la lumière du soleil comme un miroir. Il y avait une petite cascade au loin, cette rivière était d’une beauté sans pareille. Le jeune homme remplit sa gourde ainsi que celle de Samerry qu’il avait pris bien soin d’emporter avec lui. En regardant le soleil, il devina qu’il était à peu près l’heure du déjeuner. Il se rendit alors là où il avait laissé son ami. Sur le chemin, il ramassa des branches d’arbre pour allumer un feu. Arrivé là-bas, il vit que le hobbit était réveillé et il était un peu perdu. Maeluc déposa le bois, mis des pierres autour, et alluma magiquement un feu. Puis, il demanda au petit cambrioleur s’il allait bien, puis lui raconta ce qu’il s’était passé dans les Monts Brumeux. Ils jetèrent un coup d’œil à la carte et virent qu’ils étaient arrivés dans la Lande d’Etten. Ils décidèrent de se reposer après leur aventure dans les Monts Brumeux. Le lendemain, ils décidèrent de partir. En regardant l’horizon, ils apercevaient une vaste plaine parcourue par la rivière Fontgrise. Ils continuèrent leur chemin à pied, ce qui leur ralentit considérablement le voyage. Maeluc ne savait pas que cette région était peuplée de trolls. Samerry, qui était déjà passé par ici le savait, mais ne voulait pas effrayer Maeluc déjà apeuré par les évènements de la veille. Ils suivirent la rivière Fontgrise, qui traversait la Lande d’Etten jusqu’à ce diriger vers le sud et ensuite suivre la rivière Bruinen. Ils marchèrent pendant quatre jours jusqu’à tomber de nouveau sur des ennemis. Maeluc se désaltérait, pendant que Samerry était parti en quête de nourriture. Le jeune homme attendit une demi-heure sans qu’il ne revienne. Il décida alors de partir à sa recherche. Il avança parmi les arbres et entendit soudainement des grognements un peu plus loin. Lorsqu’il arriva là d’où provenait les bruits, il vit un camp, peuplé de trolls, entouré d’arbres, qui servait à cacher son empalement. Il y avait là dix énormes trolls. L’un tenait le hobbit dans sa main. -Dis-moi Fred, dit l’un d’eux, où as-tu trouvé cette petite chose. -Je ne suis pas une petite chose ! Cria le hobbit, je suis Samerry ! De la Comté ! Cambrioleur ! -N’essaie pas de nous cambrioler notre or, dit celui qui le tenant, sinon, nous serons obligés de te faire bouillir. En réponse, Samerry cracha sur son visage. Soudain, Maeluc marcha sur une branche et un léger craquement se fit entendre. Tous les trolls tournèrent leur tête vers lui…
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Chapitre 3 Fondcombe Un troll fonça sur Maeluc en arrachant un arbre au passage, de sorte à écraser le jeune homme avec cela. Il leva sa ‘’massue’’, quand tout à coup, une flèche vint se planter dans son cou. Le jeune magicien regarda à côté de lui et vit une elfe. Elle portait de longs cheveux noirs, elle avait une tunique bleue claire. Elle tenait dans sa main un arc en if très bien sculpté. Elle décocha alors une autre flèche sur un troll. Alors, tous se passa très vite. Maeluc lança des éclairs sur les trolls, pendant que l’elfe sautait sur les trolls, enfonçant dans leur crâne son épée elfique. Le troll qui tenait Samerry le lâcha dans une énorme marmite. Mais Maeluc le rattrapa avec sa magie. Mais d’autres trolls surgirent alors le magicien, le hobbit et l’elfe coururent parmi les arbres en essayant de les semer, mais les trolls étaient vraiment géants, ils faisaient de grands pas et défonçaient les arbres devant eux. Soudain, des énormes rochers furent lancés par eux, qui manquèrent parfois d’écraser les trois personnages. Après une heure de course, ils arrivèrent à les semer. -Qui êtes-vous ? demanda l’elfe. Maeluc prit la parole, car le hobbit se remettait de son cas, il avait failli être cuit vivant ! -Je suis Maeluc du Rohan, et voici mon ami cambrioleur Samerry de la Comté, nous pensions nous rendre à Fondcombe. -Pour quelle raison ? demanda l’elfe avec méfiance. -J’ai appris que les bibliothèques du seigneur Elrond était très bien, qu’elle comptait les meilleurs livres de la Terre du Milieu. Je comptais m’y rendre car je veux devenir érudit, je compte aussi faire magicien et je verrai sans doute des livres sur la magie là-bas. Mon nouvel ami Samerry voulait m’accompagner. L’elfe devint moins méfiante, en entendant cela. Puis elle se présenta : -Enchanté messieurs. Je suis Maldrisse, elfe chasseuse. Je suis une éclaireuse de Fondcombe. Je veux bien vous accompagner jusqu’à ma ville natale, mais évitez de faire trop de bruit, car les trolls, qui vous entendront sûrement, ne ferait qu’une bouchée de vous. Le voyage dura deux jours avant d’arriver à Fondcombe, il fut très calme par rapport à leur mésaventure dans le camp des trolls. Ils longèrent la rivière Fontgrise, jusqu’à arriver à celle de Bruinen. Ils croisèrent parfois des elfes, qui étaient heureux car leur terre était calme depuis des centaines d’années. En arrivant à Fondcombe, ils furent chaleureusement accueillis. Maldrisse apprit à Elrond la venue de personnes voulant visiter sa bibliothèque. Elle les lui présenta et le seigneur voulut alors s’entretenir seul avec eux. Ils s’installèrent dans une petite pièce ronde. -Dites-moi, pourquoi voulez-vous visiter mes bibliothèques ? -Je voudrais faire érudit, et on m’a dit que vos bibliothèques étaient réputées. -Maldrisse m’a dit que vous maîtrisiez la magie. Y’a-t-il une raison ? Alors, Maeluc lui raconta son histoire, mais depuis que Elrond avait vu la carte que le jeune homme lui avait montré, il était pensif, concentré. Il attendit la fin du son récit pour lui parler. -Vous avez là une carte bien étrange. Je n’ai jamais entendu ce genre de magie, pourriez-vous me le confier pour que je l’examine ? -Très bien, tenez. Dit-il en tendant la carte au seigneur de Fondcombe. -Vous avez libre accès à mes bibliothèques. Et vous pouvez rester aussi longtemps que vous voudrez. -Et nous avons accès aux cuisines ? Dit Samerry car il avait beaucoup faim. -Oui, on préparera un festin en votre honneur, ces dames vont vous conduire à votre chambre. Dit-il en désignant des elfes. Pendant une semaine, Elrond resta dans sa chambre à examiner la carte. Maeluc, lui, passa beaucoup de temps, jours et nuits, dans les bibliothèques à lire des livres. Samerry passait beaucoup de son temps dans les cuisines du seigneur Elrond, car vous le savez comme moi, les hobbits ont plus de dîners que nous. Parfois, il se baladait avec Maldrisse, car il aimait beaucoup les elfes et leurs coutumes. C’est pour cela qu’il avait l’intention de se rendre à Fondcombe. Samerry rencontra un jour un nain, qui avait une longue barbe brune. Il sympathisa rapidement avec lui. Il apprit que le nain désirait se procurer une pierre magique, forgée par les elfes. Il était un guerrier, il portait un bouclier rectangulaire, serti de pierres précieuses. Il possédait aussi une hache très bien aiguisée, qui pouvait couper en un coup une bûche. Mais, il s’en servait beaucoup pour faire la guerre, et personnellement contre les gobelins. Il venait des montagnes des Montagnes Bleues qui étaient d’ailleurs assez près de la Comté. Ce nain s’appelait Draïn. Un jour, alors que Maeluc se baladait à Fondcombe, il rencontra une jeune et très belle elfe. Au premier regard, il tomba sous son charme. Il apprit qu’elle s’appelait Ärwen, et que c’était la fille d’Elrond. Elle avait de très beaux cheveux noirs et surtout de magnifiques yeux bleus. Il lui parlait de temps à autre, mais jusqu’alors il n’osait lui avouer ses sentiments. Un jour, Elrond convoqua Maeluc. Il l’accompagna dans la petite salle ronde qu’ils étaient allés une semaine auparavant. -La carte que vous avez eue est une carte magique. Mais avant de vous expliquer quelque chose de plus, je voudrais savoir comment vous avez réussi à déchiffrer les écritures elfiques ? On vous a appris notre langue ? -Non, je l’ai apprise grâce à un livre. -Un livre ? demanda Elrond. Cette nouvelle l’intrigua beaucoup, car jamais il n’avait eu la connaissance d’un livre enseignant l’elfique. Maeluc sortit de son sac le livre, Elrond lit quelques pages. Il était stupéfait. -Comment vous l’avez eu ? -C’était lors de mes huit ans, j’étais un train de me promener dans le bois de Graï, près de mon village, alors que je cueillais des baies dans un buisson, j’y ai découvert ce livre, j’ai appris seul l’elfique en cachant l’existence de ce livre à tous ceux que je connaissais, même à mes parents. Elrond resta pensif un instant, quand soudain, une conclusion lui vint en tête. -Peut-être que ce sont les Valar qui l’ont mis sur votre route. -Quoi ? Les Valar ? Les créateurs du monde ? Mais pour quelle raison ? - S’ils ont fait ça c’est que vous avez une grande destinée dans ce monde. -Mais, qu’est-ce que… -Vous participerez à un grand évènement, il était sans doute prévu que vous trouviez ce sortilège et que vous le traduisiez. Mais ce sort ne vient pas des elfes. -Vraiment ? -Ce sort vient des terres enneigées de Forochel, il a été créé par un sorcier de glace appelé, le Roi des neiges là-bas. -Je n’ai jamais entendu parler de lui. -C’est normal, ce sorcier a créé sa réputation il y a très peu de temps. J’ai envoyé des éclaireurs quérir des informations sur lui, je vais vous dire ce que je sais. Maeluc était impatient d’entendre le récit du seigneur Elrond. -Ce sorcier était avant tout un homme qui habitait dans les Monts Brumeux, il était aussi magicien. Comme vous. Un jour, il avait décidé d’utiliser ses pouvoirs pour se faire plaisir. Il partit des Monts Brumeux et s’installa à Forochel, il s’entraîna aux pouvoirs de glace et de neige, jusqu’à en créer lui-même. Il éleva alors une armée qui lui servirait à chasser les habitants de cette terre. Cette armée comptait des ours blanc et des loups. Cette armée chassa, tua ou dévora les habitants de cette terre. Il créa un grand palais au nord de Forochel. Tous ces évènements se sont passés il y a six mois. Je ne sais pas comment vous êtes parvenu à avoir cette carte, mais je peux vous dire que ce n’est pas un hasard si les écritures de ce sortilège figurent sur Forochel. Sachez qu’il ne faudra jamais que vous utilisiez ce sortilège. -Et c’est un serviteur du seigneur des ténèbres appelé Sauron ? -Non, sinon, il aura levé une armée d’orcs, ou de gobelins à son service. -Et pourquoi le seigneur des ténèbres ne se joint-il pas à lui ? -Sauron n’en a que faire des sorciers qui terrorisent une terre. Mais, si le sorcier arrivent à prendre possession de plusieurs terres, Sauron s’intéresserait peut être à lui. Il le tuerait ou il se servirait de lui. Alors, il y eut un silence de réflexion dans la petite salle. Puis, Maeluc dit au revoir à Elrond et retourna à la bibliothèque, à lire. Mais il n’arrivait plus à se concentrer. Cette histoire de sorcier et de destinée lui tourmentait la tête. Il voulait en parler à son nouvel ami, Samerry, et aussi à ses nouveaux amis Maldrisse et Draïn. Ils allèrent tous les quatre dans sa chambre et Maeluc leur fit part de son entretien avec Elrond. -Ça semble évident ! Dit Draïn, c’est toi qui vas devoir le tuer ! Maeluc faillit s’étouffer en entendant cela. -Le tuer ? Mais tu es fou ! -Je pense qu’il a raison, dit Maldrisse, c’est toi qui as été choisi par les Valar pour détruire cette menace. -Mais je ne suis qu’un simple érudit ! Je ne peux pas tuer un des plus grands sorciers de la Terre du Milieu ! -C’est pourtant vrai, dit Samerry. Maeluc resta silencieux pendant une minute. Il était terrorisé à l’idée de s’attaquer à un grand sorcier qui possédait une énorme armée. -Nous t’aiderons. Dit Samerry -Oui, dit Draïn, en plus, on pourra passer par ma demeure natale, c’est-à-dire aux Montagnes Bleues (c’était la seul route pour s’y rendre, mais plus tard dans l’histoire, un passage sera fait entre l’Evendim et Forochel, mais je n’en dis pas plus !) -Je voudrais un peu réfléchir à cela. -Quel que soit ton choix, nous serons prêts à t’aider pour vaincre ce sorcier, dit Maldrisse. Puis, ils retournèrent à leurs activités de la journée. Maeluc se rendit dans la Dernière Maison Simple pour aller poser une question à Elrond. Il rentra dans la maison et apprit qu’il était parti vers sa bibliothèque. Il trouva le semi-elfe dedans, en train d’écrire un livre. -Excusez-moi ! Elrond fut surpris de la présence du jeune homme, puis il s’avança vers Maeluc. -Qu’y a-t-il ? -J’ai quelque chose à vous demander… alors voilà, je voudrais partir à Forochel avec mes amis pour essayer de vaincre le sorcier heu… comment s’appelle-t-il ? -Les dernières nouvelles m’ont apprises qu’il s’appelle Géorän. -Donc nous voulons essayer de débarrasser Forochel de ce sorcier. Mais je voudrais avant tout, bien savoir utiliser la magie car je n’arrive pas à bien la contrôler dans certains moments. -C’est déjà un miracle que vous puissiez l’invoquer. Bon suivez-moi. Elrond le mena hors de la Dernière Maison Simple, ils traversèrent un petit pont et arrivèrent devant une porte, ils entrèrent, là-dedans, il y avait pas de toit, il y avait des arbres, de l’herbe, des fleurs. C’était comme un jardin. Ils avancèrent jusqu’à une large grotte. - Cet endroit est Imlad Gerair, un endroit sacré pour les elfes. Maeluc vit au loin une élégante cascade ruisselant silencieusement. Cet endroit était d’une magnifique beauté. Ils avancèrent et sortirent de la grotte. Ils virent une petite place entourée par un grand mur blanc. Autour, il y avait un lac, et un petit pont joignait la terre à cette petite place vide. Il y avait sur la terre des elfes, parlant, lisant, jouant, chantant… Il y avait les statues de plusieurs elfes connues dans l’histoire : Celebrimbor, Gil-galad et Lùthien. Elrond et Maeluc traversèrent le pont et allèrent sur la place. Là, le semi-elfe entraîna le jeune homme à maitriser l’art de la magie. Deux mois passèrent, avant que Maeluc sache maitriser les pouvoirs. Mais Elrond ne voulait pas lui apprendre les pouvoirs de la nature, il lui apprit d’autres pouvoirs qui lui serviraient dans sa mission. Pendant, son apprentissage, il continuait à voir quand même ses amis et à passer du temps dans la bibliothèque du seigneur Elrond. Puis, le jour de leur départ arriva. Maeluc, Samerry, Maldrisse et Draïn se préparèrent pour leur voyage. Ils préparèrent deux poneys, deux chevaux, des vêtements pour le froid ainsi que de la nourriture… Il y avait là beaucoup d’elfes étaient là pour leur dire au revoir. Il y avait aussi Arwën, que Maeluc admirait toujours comme la personne la plus élégante et la plus séduisante du monde. Elrond offrit aux quatre amis des armes qui les aideraient. Il donna à Samerry une dague elfe. A Draïn, il offrit une sacoche pleine des pierres magiques qu’il était venu chercher ainsi qu’une hache sertie de pierres magiques. A Maldrisse, il offrit un arc des elfes Noldor, il était magique et les flèches qu’il tirait étaient cent fois plus meurtrières qu’une flèche normale. Et enfin à Maeluc, il offrit un bâton de magie, et une épée elfique. Le bâton magique avait été fait la nuit dernière et fait avec soin sous l’ordre d’Elrond. Il aimait bien Maeluc, il aimait surtout sa sagesse. Les quatre partirent alors, le cœur lourd de ne pas rester ici, mais ils étaient aussi heureux de participer à un choix des Valar et de leur rendre service. Ils avaient établis plusieurs étapes. Ils pensaient s’arrêter aux Terres solitaires, puis aller jusqu’à Bree. Puis, ils iraient de Bree à HobbiteBourg dans la Comté, et enfin, de HobbiteBourg aux montagnes des Montagnes Bleues, où ils s’arrêteraient là où habite Draïn. Puis, ils arriveraient dans les terres glacées de Forochel. La première étape fut longue, car la forêt qui s’étendait devant Fondcombe était une forêt assez dense. Par chance ils ne rencontrèrent aucun ennemi, ils arrivèrent alors aux Terres Solitaires. L’ambiance était lourde, un silence complet régnait sur cette terre. Une nuit, des cris, des fracas d’armes et des rugissements cassèrent ce silence. Dans une petite vallée, ou plus loin il y avait une forêt, se bataillaient des trolls et des fils de la Terre. Les fils de la Terre étaient des géants assez maigres, ayant la peau gris bleuté. Ils étaient un peu plus petits que les trolls. Les quatre amis décidèrent d’aider les fils de la Terre. La bataille fut rude, et Maldrisse réussit à sauver un fils de la Terre alors qu’il allait se faire tuer par la massue d’un de ses adversaires. Au bout d’un moment, les trolls prirent la fuite devant les sorts de Maeluc. Un des fils de la Terre s’approcha. Il était un peu plus imposant que les autres et portait un grand chapeau avec des cornes. -Qui êtes-vous étrangers ? -Je me nomme Maeluc, dit le jeune magicien, et je vous présente mes compagnons : Samerry de la Comté, Maldrisse de Fondcombe et Draïn des Montagnes Bleues. -Qui que vous soyez, nous vous remercions d’avoir combattus vaillamment ces trolls et d’avoir sauvé mon fils. Dit-il en regardant Maldrisse. Veuillez accepter de rester quelques temps dans notre camp. -Nous acceptons avec joie votre invitation. -Veuillez me suivre. Les fils de la Terre conduisirent les quatre guerriers jusqu’à un camp. Au milieu de ce camp, il y avait un énorme feu où au-dessus il y avait un mouton grillé. Celui-ci était entouré de menhirs ainsi que de clôtures où il y avait des animaux dedans. Les fils de la Terre firent alors un festin composé de viande, de fruits et de poisson avec leurs nouveaux amis qui venaient de sauver le fils du chef de ce camp. Les fils de la Terre et les quatre amis parlèrent de leurs coutumes, de leurs ennemis, de leurs croyances, et de beaucoup d’autres choses. Jusqu’à ce que ce fut le moment pour les fils de la Terre de chanter leurs chansons de minuit à la Terre. Les quatre amis écoutèrent silencieusement : Nous aimons la Terre, nous sommes ses protecteurs, ses fils,
Nous sommes les fils de la Terre, nous nous battons pour elle,
Quelques soient nos ennemis, nous défendons notre Terre,
Mais aux hurlements des loups, à la pleine lune, nous chantons jusqu’au matin, Le refrain était fait avec une langue que seuls eux parlaient. Peu de gens avaient eu l’occasion d’entendre leur langue : Yùada Sidliba Caranu Colminiori Afdîgoo Troéà Plèlenfë Carana…
A l’aube des guerres, nous nous joignons au bien,
Mais nous ne pouvons quitter notre belle Terre,
Les elfes, les nains,
Les hobbits et les Dúnedains,
Les Aigles et les hommes,
Les Ents et les hommes de Númenor,
Nous les aidons depuis la création,
Depuis la création de notre belle Terre
Yùada Sidliba Caranu Colminiori Afdîgoo Troéà Plèlenfë Carana…
Nous sommes les fils de la Terre,
Nous sommes les fils de la Terre,
Nous sommes les fils de la Terre,
Et nous le serons toujours…
Yùada Sidliba Caranu Colminiori Afdîgoo Troéà Plèlenfë Carana…Les quatre invités s’endormirent un à un sous une magnifique nuit étoilée, en entendant la douce et mélodieuse voix des fils de la Terre qui chantaient…
- Spoiler:
Chapitre 4 Le sauvetage d’un Ranger Le lendemain, les quatre amis se réveillèrent rapidement, les fils de la Terre étaient déjà réveillés, et faisaient leur vie de tous les jours. Ils mangèrent du lembas, des petits biscuits elfiques, qu’Elrond leur avait donnés pour leur voyage. Ils purent alors admirer le paysage car la veille il faisait nuit. Ils virent un peu plus loin dans la vallée, où ils avaient combattu les trolls, la forêt, ils virent de nombreuses ruines aux alentours d’où ils se trouvaient. Le chef des fils de la Terre s’approcha d’eux et s’adressa à Maldrisse. -Nous vous offrons ce collier de magie, pour vous remercier d’avoir sauvé mon fils. Le collier avait une petite chainette en or, et il y avait au milieu une pierre verte ayant la forme d’une étoile. -Merci, chef du clan des fils de la Terre, je vous remercie du fond du cœur, puisse les Valar vous protéger. -Quand à vous, dit-il en se tournant vers les trois autres compagnons, je vous offre également notre pierre de l’amitié. Si un jour vous êtes amené à avoir besoin de notre aide, détruisez cette pierre et nous viendrons à votre secours. -Je vais la prendre, dit Draïn, je vous remercie, je crois que nous allons continuer notre voyage, nous vous remercions grandement de votre accueil. Les fils de la Terre dirent au revoir aux quatre amis puis, ils se mirent au voyage. Ils voyagèrent deux jours sans rencontrer le moindre problème, puis, ils arrivèrent au pays de Bree, et s’arrêtèrent devant un lac appelé Andrath pour manger, quand soudain, ils virent une femme arriver, elle avait une robe couverte de sang. Elle avait l’air affolée, terrorisée et épuisée. Elle se tenait le côté droit sous la poitrine avec sa main, la jeune femme vint devant les quatre amis puis tomba à terre. Maldrisse se leva et se dépêcha d’identifier ses blessures, les autres s’approchèrent, en se posant bien des questions sur cette femme. Maldrisse vit que cette femme était blessée très gravement à une de ses côtes, elle était inconsciente, son cœur battait très rapidement. Maeluc s’occupa de soigner la jeune femme, pendant que ses compagnons préparèrent à manger pour la dame. Samerry partit chercher du bois pour le feu. Pendant qu’il en ramassait, un ours l’avait remarqué, il l’épiait jusqu’à ce qu’il décide d’attaquer le hobbit. Il poussa un énorme cri et fonça, Samerry eut juste le temps de l’esquiver, il sortit sa dague elfe et poussa lui aussi un cri pour effrayer la bête enragée. Il contra un coup de patte de l’ours et lui enfonça sa dague dans le ventre, mais l’ours lui donna un autre coup de patte dans le ventre et Samerry poussa un énorme hurlement de douleur. Un peu plus loin, on entendit ce hurlement, Draïn courut alors à la rescousse de Samerry. Il arriva et vit Samerry inconscient allongé sur le sol et un ours devant lui, s’apprêtant à l’achever. Draïn sortit sa hache et il la planta dans le ventre de l’ours où il transperça son cœur, puis il alla voir Samerry, et vit qu’il était bien amoché, il avait la chemise déchirée et il saignait beaucoup. Il le porta et l’amena au camp. Il vit au loin que la femme qu’ils avaient vu était réveillée, mais qu’elle restait encore assise, à se reposer. Il le posa doucement devant ses deux amis qui étaient affolés de voir leur ami dans ce triste état. Maldrisse l’examina pendant un long moment. -Il est beaucoup trop blessé pour que je puisse le sauver, et je doute que tes pouvoirs puisse le soigner Maeluc. -Nous devrions le mener à Bree pour qu’il se fasse soigner, dit Draïn. -Cela m’étonnerait que quelqu’un ait assez d’expérience pour soigner des blessures aussi importantes. Maeluc se tourna vers la femme qui sanglotait. Il décida d’utiliser un pouvoir qu’il n’avait jamais essayé. Il se concentra, ferma les yeux, vida ses pensée, puis il se concentra sur son esprit. Il vit alors quatre pensées en face de lui, il choisit celle de la jeune femme, puis il lui donna de l’espoir. Cette femme finit par se calmer, mais Maeluc s’évanouit, d’un coup, par la fatigue de ce pouvoir. -Pourquoi tout le monde tombe dans les pommes ? Ronchonna Draïn. Il vit Maldrisse affolée en voyant ces compagnons par terre. Il vit aussi que la femme blessée était redevenue d’aplomb. Elle commença alors à se mêler à la conversation. -Bonjour, je vous remercie de m’avoir soigné, je vois que vous êtes confrontés à un grand problème, mais qui êtes-vous ? -Nous oublions tous nos devoirs, dit la femme elfe, je me présente, Maldrisse de Fondcombe, et voici mon compagnon Draïn des Montagnes Bleues, nos compagnons inconscients sont Samerry de la Comté et Maeluc du Rohan. Mais pourquoi étiez-vous blessée ? Que vous est-il arrivé ? -Je m’appelle Prunia, je suis la femme d’un Ranger nommé Liran. -Un Ranger ? -Vous n’avez jamais entendu parler des Rangers des frontières de la Comté ? -Ah si…se rappela Maldrisse, des hommes défendant les frontières de la Comté contre des menaces, ces gens sont appelés des Rôdeur par ici, je me trompe ? -Vous avez raison. Donc mon mari et moi rejoignons le gué de Sarn en prenant la route des Haut des Galgals… -Excusez-moi de vous interrompre encore, mais pourquoi vous accompagnez votre mari si vous n’êtes pas une Ranger ? -Mon mari et moi voulions construire une ferme près du gué de Sarn, et nous y installer. Figurez-vous que j’attends un bébé, et nous voulions qu’il naisse dans de bonnes conditions. Maldrisse et Draïn virent qu’effectivement, elle était enceinte avec un beau petit ventre bien rebondi. -Mais où est votre mari ? demanda Draïn Prunia avait trop de mal pour répondre, une larme glissa sur sa joue, puis elle essaya de contrôler ses émotions. -Nous étions… on campait… ils sont arrivés… ils l’ont pris… Puis, Prunia éclata en sanglot. Maldrisse et Draïn pensèrent qu’il serait plus sage d’attendre que Prunia aille mieux. Tous les cinq restèrent ici, en pansant les blessures de Samerry, en réconfortant Prunia et en vérifiant que Maeluc allait bien. Au bout de quelques heures, celui-ci se réveilla. Il leur expliqua la raison pour laquelle il s’était évanouit : il n’avait jamais essayé ce pouvoir et il était tellement puissant qu’il avait perdu le contrôle de sa concentration, ce qui avait bien failli le tuer. -Et quel était ce pouvoir ? Demanda Maldrisse -Il sert à redonner de l’espoir aux gens, du moral. -Je comprends mieux pourquoi Prunia s’était soudainement rétablie en quelques secondes ! Annonça Draïn. -Qui est Prunia ? -Excusez-moi, dit celle-ci, c’est moi Prunia. -Que vous-est-il arrivé ? demanda Maeluc La femme raconta l’histoire là où elle l’avait fini, puis elle inspira un bon coup en espérant contrôler ses émotions. -Nous étions arrivés dans les Hauts des Galgals, et Liran avait décidé de camper là-bas car la lune était déjà très haute. J’ai dit à mon mari que je ne voulais pas m’attarder ici et que nous devions quitter cet endroit en vitesse, mais Liran a été très persuasif. Nous dormions quand soudain, un énorme cri nous a réveillés. Puis, plusieurs horribles créatures puantes et laides sont venues vers nous, Liran s’est défendu tant bien que mal mais a été blessé à l’épaule et à la jambe, quant à moi, j’ai été blessé sous la poitrine. Liran s’est fait assommé par une de ces créatures. Voyant cela, je me suis enfuie pensant trouver de l’aide en dehors des Hauts des Galgals. -Les créatures que vous avez rencontrées s’appellent des Êtres des Galgals, dit fièrement Maldrisse, heureuse de faire partager ses connaissances qu’elle a acquises grâce au Seigneur Elrond, elle continua : En l'an 1636, les Hauts des Galgals deviennent le repaire de quelques spectres échappés du Royaume d'Angmar, sinistre contrée située dans la partie nord des Monts Brumeux et ennemi juré des Dúnedains durant plusieurs siècles. En fuyant la lumière du jour, les démons se réfugient au plus profond des chambres funéraires des Hauts des Galgals, s'approprient les richesses qui y sont entassées et se logent dans les corps décharnés de défunts pour leur redonner vie et semer la terreur à quiconque oserait pénétrer dans les Hauts. On ne sait pas ce que deviennent les gens qui sont capturés par eux, malheureusement je pense que votre mari a été tué. -Quoi ? Il est mort ? dit Prunia affolée -Mais il y a aussi des chances de le sauver s’il est encore en vie. -Que fait-on pour Samerry ? Demanda Maeluc. -Tom Bombadil pourrait nous aider, je l’ai déjà rencontré alors que le seigneur Elrond m’avait envoyé lui apporter un message. Il habite dans la Vieille Forêt, à côté des Hauts des Galgals. -Vous allez donc m’aider à sauver mon mari ? demanda Prunia pleine de joie. -Oui, nous allons vous aider, dit Maldrisse, Draïn et moi partirons avec vous pour essayer de sauver Liran. Quant à toi, Maeluc, peux-tu mener Samerry à Tom Bombadil ? Nous te rejoindrons dès que possible. -Très bien. Maldrisse, Draïn et Prunia partirent vers les Galgals. Ils furent très discrets et attentifs pendant leur route, essayant de ne pas de ne pas se faire repérer. Maldrisse confia son ancien arc à Prunia au cas où les choses tourneraient mal. Tous les trois tendaient l’oreille, espérant entendre des appels au secours ou autre bruit quelconque, mais rien… du moins pour le moment, en effet alors qu’ils étaient en train de surveiller un groupe de loups se battre en eux, ils entendirent un cri. Ils coururent dans la direction d’où venait le bruit et virent une grotte. Ils y entrèrent et constatèrent qu’un petit chemin descendait dans l’obscurité. Ils l’empruntèrent en manquant à plusieurs reprises de trébucher, puis, ils découvrirent une vaste salle remplie de trésors et de tombeaux au bout du chemin ainsi que de nombreuses créatures qu’avait rencontré Prunia lors de la capture de Liran. Très rapidement, Ils se cachèrent derrière une grosse pierre en réfléchissant, et c’est alors que Prunia vit une petite ouverture dans la salle. Par l’ouverture Prunia vit un tombeau en pierre puis reconnut Liran allongé dessus les yeux fermés en train de dire des paroles que Prunia ne comprenaient pas de là où elle se trouvait. Elle parvint quand même à capter quelques mots : -Laissez- moi… ah…pitié…arrêtez…vous ? -Liran est là, et sain et sauf, chuchota Prunia à l’elfe et au nain le plus calmement possible. Puis, elle le désigna discrètement. -Nous n’avons pas le choix, dit Draïn, nous devons éliminer les créatures si nous voulons sauver Liran. Un Être des Galgals s’approcha alors de Liran, trainant une épée qu’il tenait à la main. Maldrisse prépara une flèche, les deux autres sortirent eux aussi leurs armes, et avant que le combat commence Draïn dit à Prunia. -Surtout restez derrière moi, et si les choses tournent mal, fuyez cet endroit avec votre mari. Puis, la flèche de Maldrisse fila et se planta dans le dos de l’Être des Galgals qui allait achever Liran. Du coup, les autres créatures, ayant vu ce qui s’était passé les attaquèrent. Pendant ce temps, Maeluc était arrivé dans la Vieille Forêt et la parcourait dans l’espoir de rencontrer ou plutôt trouver ce fameux Tom Bombadil. Il portait sur son dos Samerry qui, malgré son sommeil, poussait quelques fois des cris de douleur. Maeluc semblait calme mais au fond de lui il était terrorisé. L’aspect de cette forêt et le silence qui y régnait étaient très effrayants, il regardait souvent autour de lui pour vérifier qu’on ne l’espionnait pas, il voyait parfois des buissons bouger. C’était des loups qui le regardaient. Le jeune magicien se demandait pourquoi Maldrisse lui avait dit d’aller le voir lui et pas elle-même car elle avait dit qu’elle l’avait déjà rencontré pour lui livrer un message. Il ne comprenait pas, surtout que Maldrisse saurait où ce Tom Bombadil se trouvait. Ses réflexions furent arrêtées en voyant un peu plus loin un énorme arbre, une petite rivière circulait autour. Il s’approcha, et il sentit une bonne odeur, un parfum doux, le même qu’il sentait dans le bois de Graï, il se demanda ce qui se passait, il n’était pas très confiant, il s’arrêta et fixa l’arbre. Puis, une odeur encore plus délicieuse lui caressa le nez. Soudain, il se rappela d’une histoire qu’il avait lue dans la bibliothèque du seigneur Elrond. Cette histoire parlait d’un arbre gigantesque, dans une vieille forêt. Et cet arbre était rusé, il capturait tous les malheureux animaux ou humains qui tomberaient dans ses pièges. Son nom était… il s’en rappela soudainement et cria alors haut et fort : -Je ne tomberais pas dans ton piège Vieil Homme-Saule ! Tu ne m’auras pas ! -Bravo ! Dit une voix inconnue. Maeluc se retourna et vit un petit homme, un peu plus grand qu’un hobbit mais trop petit pour être un homme, il était vêtu d’un manteau bleu et de grandes bottes jaunes. Sur sa tête il portait un chapeau avec une longue plume bleue. Il portait une longue barbe brune. A ce moment, le visage de Maeluc s’éclaira de joie. Il l’avait trouvé ! Il avait trouvé Tom Bombadil ! -C’est le premier homme que je vois vaincre les pièges du Vieil Homme-Saule ! J’allais vous sauver mais vous avez été plus rapide que moi. Dites- moi, que vous est-il arrivé pour vous retrouver dans cette forêt avec un pauvre hobbit blessé ? S’inquiéta le vieil homme. -A vrai dire, nous vous cherchions. Notre ami Samerry s’est fait attaquer par un ours et nous avons besoins de vous pour le sauver. -Êtes-vous seul ? -Non, je voyage avec une elfe appelée Maldrisse et un nain nommé Draïn. Ils sont dans les Hauts des Galgals pour essayer de sauver un Ranger du gué de Sarn. Nous avons rencontré la femme de ce Ranger qui avait été attaqué. -Quoi ? Vous êtes partis dans les Hauts des Galgals ?! Mais il ne faut pas y aller ! C’est un endroit beaucoup trop dangereux ! Tom Bombadil soupira puis continua : -Mais c’était quand même courageux d’aider cette femme, mais vous auriez dû venir me chercher avant. Bon…il reste encore du temps pour les sauver. Je vous propose d’amener votre ami Samerry chez moi, où mon épouse, Baie d’Or, pourra le soigner. Suivez-moi. Il suivit Tom Bombadil jusqu’à arriver à une maison circulaire, entourée d’herbe fraîche, et plusieurs lumières sortaient de cette maison, éclairant le jardin. Ils entrèrent dans la maison, et à l’intérieur, il y avait une femme, très belle. Elles avaient de longs cheveux blonds tombant sur ses épaules, et elle portait une robe verte. -Voici mon épouse, annonça Tom, Baie d’Or, la Fille de la Rivière. -La fille de la rivière ? Répéta Maeluc. -La rivière qui traverse la Vieille Forêt, voici sa fille. -Enchanté, dit Maeluc en lui adressant un sourire. -Moi aussi, dit-elle, laissez-moi votre cher ami hobbit, je vais m’en occuper. Il se dirigea vers un lit et posa Samerry dessus, puis la belle Baie d’Or commença à s’occuper de lui. -Bon, partons sauver vos amis, et ne trainons pas ! Dit Tom. Dans la salle où se trouvaient pendant ce temps Maldrisse, Draïn et Prunia, les combats étaient rudes et les trois personnes se défendaient tant bien que mal contre les Êtres des Galgals. -Si je tombe, dit Draïn, sachez elfe que ce fut un honneur de combattre aux côtés d’une archère aussi talentueuse. -Et ce fut un honneur d’avoir combattu aux côtés d’un nain aussi fort ! Renchérit-elle. Tout à coup, Prunia poussa un cri de douleur, Maldrisse s’approcha d’elle en cherchant où elle était blessée, puis la jeune femme lui annonça. -Il arrive ! Maldrisse comprit de suite ! La jeune Prunia commençait à avoir des contractions, le petit allait bientôt entrer dans ce monde. Elle appela Draïn lui disant ce qu’avait Prunia. Soudain, ils aperçurent un homme arriver par le chemin qu’ils avaient emprunté. Ils découvrirent que c’était Maeluc. Il fonçait dans la petite ouverture où il réveilla Liran. Celui-ci se réveilla tout à coup, il regarda autour de lui et vit sa femme par terre, en poussant des cris. Il courra vers elle, la prit dans ses bras et se mit derrière les trois autres personnes qu’il avait vu. Un vieil homme portant une barbe brune surgit alors et cria des paroles en langues anciennes. Tous les Êtres des Galgals tombèrent alors à terre. -Tom Bombadil ! Cria de joie Maldrisse. -Vite, il faut partir ! Dit-il. Ils quittèrent rapidement cet endroit et se dirigèrent tous vers la Vieille Forêt, puis dans la maison de Tom Bombadil. Là-bas, Samerry était réveillé et il parlait avec Baie d’Or. Tom Bombadil, Maeluc, Draïn, Maldrisse et Liran tenant dans ses bras Prunia entrèrent dans la maison. Ce fut alors un énorme chantier. Liran déposa Prunia dans la chambre dans un lit où quelques temps avant s’y trouvait Samerry, Draïn alla chercher des linges, Maldrisse alla s’occuper de l’accouchement, Maeluc annonça la situation à Samerry et Baie d’Or, la fille de la Rivière alla aider Maldrisse et Samerry, même s’il n’avait rien compris à ce qu’avait dit Maeluc, aida Draïn pour apporter des linges. Puis, tous les garçons attendirent dans le salon en faisant les cent pas. Ils étaient devenus à moitié sourds à force d’entendre Prunia crier. Puis, plus rien pendant quelques secondes, puis soudain, des pleurs retentirent dans la maison, des pleurs de bébé. Tous coururent dans la chambre et virent le nouveau-né dans les bras de sa mère. Liran s’assit sur le lit et salua le petit bébé, il demanda alors à sa femme si elle allait bien. Tous furent émus du spectacle devant eux, c’était un moment si émouvant que tous pensèrent plus sage de laisser le couple seul avec leur enfant l. Ils sortirent en refermant la porte derrière eux. -Je vous remercie Tom Bombadil, dit Maeluc, grâce à vous nous avons pu sauver mes amis et un petit enfant. -Ça aurait été dommage de mourir en se battant aux côtés d’une archère aussi talentueuse, plaisanta Maldrisse en adressant un clin d’œil à Draïn. Le nain rougit en entendant cela. Tous s’assirent autour d’une table en commençant à souper. Tom Bombadil proposa alors aux quatre amis : -Vous devriez rester quelques jours ici, vous avez dû faire un long voyage plein d’embuches. Sachez en tout cas que vous êtes les bienvenus chez moi aussi longtemps que vous le voudrez. -En effet, dit Maeluc, nous devrions rester ici un petit moment pour reprendre des forces. -J’en suis ravi ! Mais avant toute chose, sachez ceci mes bons amis, méfiez-vous du Vieil Homme-Saule ! Retenez-le bien ! -Je me suis posé une question Maldrisse, dit Maeluc, pourquoi m’as-tu envoyé moi chercher Tom Bombadil ? -Je voulais que tu le rencontre toi-même, tu es un magicien, il est un magicien, vous auriez fait un duo parfait pour nous sauver si les choses tournaient mal, et je ne me suis pas trompé ! Puis, ils virent Liran et Prunia arriver. La jeune femme tenait dans ses bras le petit bébé. -Je vous présente Lola. -C’est une fille, ajouta Liran. Ils restèrent émus en regardant la petite Lola. -Qu’allez-vous faire maintenant ? demanda Baie d’Or. -Nous allons-nous rendre au gué de Sarn et bâtir notre ferme. Nous voulons partir rapidement car cela fait trop longtemps que nous ne sommes pas revenus. En tout cas, sachez que vous serez tous les bienvenus dans notre nouvelle demeure. Et nous vous remercions vraiment pour tous ! -Ce n’est pas très prudent de partir maintenant, vous devriez rester quelques temps ici pour vous reposer. -C’est ce que nous allions vous demander. Dit Liran Les jours qui suivirent furent assez paisibles. Depuis la naissance de la petite Lola, la Vieille Forêt avait l’air d’être très calme, voire joyeuse. Maeluc discutait souvent avec Tom Bombadil, et Samerry s’amusait à déguster toutes les petites friandises ou les gâteaux que préparait Baie d’Or pour lui. Quant à Draïn, une histoire inattendue s’était passée. Il passait souvent du temps avec Maldrisse et il était souvent timide avec elle. Il était amoureux, il n’arrêtait pas de ressentir pour elle des sentiments depuis la bataille qu’il s’était déroulée dans les Galgals. Mais il n’arrêtait pas de se dire << C’est impossible, tu rêves Draïn ! >>. Mais un jour, il se rendit alors compte qu’il l’aimait vraiment. Il proposa alors à Maldrisse une balade. Ils s’assirent sur un petit rocher où un peu plus devant eux se trouvait le Vieil Homme-Saule. Ils discutaient de tout et de n’importe quoi. Puis, ils ne parlèrent plus pendant un petit moment, ils fixaient le gros Vieil Homme-Saule. Puis, Draïn, dit : -Ecoute…il se passe quelque chose pour moi depuis quelques temps. Elle tourna son visage vers lui pour l’écouter et quand Draïn le vit, il ne put se contrôler, il approcha ses lèvres et embrassa l’elfe. Le cœur de Maldrisse battit très rapidement, elle tomba amoureuse de Draïn au premier contact de leurs lèvres. Leur baiser dura au moins une minute. Pour eux, chaque secondes duraient une éternité. Puis, ils rentrèrent chez Tom Bombadil, main dans la main. Quand Tom les vit rentrer main dans la main il dit en riant : -Un nain et une elfe ? C’est un couple assez inhabituel, n’est-ce pas mes amis ? En l’entendant, tout le monde tourna leurs têtes intriguées vers le nouveau couple. Les deux amis rougirent. Les jours qui passèrent, Draïn ne cessait de séduire sa belle. Après s’être occupés de la petite Lola, Prunia et Liran partirent vers le gué de Sarn. Maeluc pensa alors qu’il faudrait aussi qu’ils continuent le voyage. Tous les quatre dirent au revoir à Tom Bombadil et les remercièrent pour leur hospitalité. Mais avant Baie d’Or leur dit : -Surtout, évitez les combats car Samerry doit bien se rétablir. -Ne vous inquiétez pas, notre prochaine étape est la Comté, et je sais mieux que vous que cette terre est paisible ! Dit joyeusement Samerry. Soudain, le hobbit se rappela de quelque chose : -De plus, les festivals d’hiver vont commencer. Puis, ils prirent le chemin pour la Comté, et Samerry était très impatient d’arriver là-bas…
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| Sujet: Chapitres 5, 6, 7 et 8 Mar 25 Déc - 22:08 | |
| - Spoiler:
Chapitre 5 Les festivals de l’hiver Au bout de trois jours, les quatre amis arrivèrent à la Comté, de vastes plaines et de collines surplombaient l’horizon, le sol était recouvert d’herbe et de nombreux arbres : des chênes, des cerisiers, des pommiers, des ormes, des peupliers… les pâturages servaient à nourrir troupeaux de vaches, de moutons, de chèvres, de chevaux et de nombreux autres troupeaux d’animaux. Un grand nombre de villages s’étendaient sur le paysage, dans ces villages, beaucoup de hobbits, les bras chargés, allaient et venaient dans tous les sens. La raison de tout ce boucan était…le festival d’hiver ! Les hobbit dressaient de grandes tables entourées de chaises confortables, de nombreux feux de camps entouraient les grandes places des villages, pour que les hobbits n’aient pas froid. Sur les tables, les hobbits posaient des tourtes, des champignons, des gâteaux, des biscuits, du pain, du beurre, de la crème, des noix, du miel, des pickles, des poulets rôtis, des ragoûts de mouton, des bières blondes et brunes, du cidre, et toute sorte d’ales… -Ah…nous sommes arrivés. Dit Samerry Puis il se tourna vers ses compagnons et leur annonça : -Bienvenue dans la Comté mes amis ! Puis, tout en se dirigeant vers le village de Hobbitebourg, Samerry jacassait comme une pie de ce qu’ils pourraient faire durant leur séjour dans la merveilleuse contrée appelée la Comté. -Je connais un bon artisan qui pourrait un peu réparer nos armes, dit Samerry, après les aventures que nous avons vécues avec les trolls et vous avec les Êtres des galgals, nous avons des armes très abimées ! Nous pourrions aussi aller chez le coiffeur, je connais un bonne adresse pas chère, en plus c’est mon ami, il s’appelle Feinard Alber, je connais aussi un tailleur qui pourrait me faire une nouvelle cape, l’ours qui m’a griffé l’a toute déchirée... -C’est vrai que je devrais me couper les cheveux, dit Maeluc, avant je les avais assez courts, maintenant, ils me vont jusqu’aux épaules ! -Ça sera bien aussi de te couper la barbe mon petit Draïn ? Plaisanta Maldrisse en ébouriffant les cheveux du nain. -On pourra aussi faire les boutiques, continua Samerry, les marchands vendent beaucoup de choses intéressantes en ces périodes de fête. Nous pourrons aussi voir le grand concours de la Ligue des Tavernes : ceux qui boivent le plus de bière en un temps limité ! C’est un des plus grands évènements attendus ! Les hobbits parient sur des participants et si c’est leur participant qui remporte le concours, ils remportent des lots ! Je vais parier sur mon ami Feinard, il n’a jamais gagné mais je lui fais confiance, comme je le connais il s’est sans doute beaucoup entrainé entre ses séances de coiffures ! Il pourra sans doute nous héberger aussi ! Nous pourrons aussi… -Je crois que nous sommes arrivés, lui coupa Draïn. Le village de Hobbitebourg était toujours aussi animé que de là où ils l’avaient remarqué. Ils entrèrent dans l’auberge de ce village appelé le Lierre Touffu. Alors, l’aubergiste s’adressa au hobbit : -Samerry ! Ça fait longtemps ! -En effet, répondit-il en s’approchant. -Beaucoup disent que tu es mort, mais ils n’avaient aucune preuve. Et voilà une joyeuse compagnie : un homme, une elfe et un nain ! Tous les hobbits se trouvant dans l’auberge se tournèrent alors vers la petite troupe. -Je vous présente Maeluc, magicien qui vient du Rohan, dit Samerry, et Maldrisse, une elfe chasseuse, qui est une des éclaireuse du seigneur Elrond de Fondcombe, et enfin Draïn, un nain des Montagnes Bleues. -Vous aurez le temps de vous reposer ici, c’est certain. Samerry commanda alors des bières, et les autres hobbits retournèrent à leurs discussions. -J’ai remarqué qu’il n’avait pas encore neigé, dit Maeluc. -Juste une malchance, dit l’aubergiste, mais je suis sûr que la semaine prochaine, la neige recouvrira toute la Comté. Les hobbits n’arrêtent pas de chanter des chansons de cette saison en attendant la neige ! En ces temps de fête, j’ai beaucoup de clients, les affaires marchent bien ! Alors, les hobbits de l’auberge se mirent à chanter, tout en dansant, sautant, faisant des pirouettes, jonglant avec les couverts, s’échangeant les assiettes comme des disques : Dans l’auberge, nous chantons, nous dansons, nous jouons, en attendant la neige,
Comme le dis notre ami aubergiste !
Nous sommes impatients !
Nous sommes pressés, de jouer, dans la neige, à faire des bonshommes de neige,
Et des batailles de boules… de boules de neige.
Samerry rejoint alors les hobbits en chantant avec eux.
Et voilà des étrangers, des voyageurs, parcourant la Terre accompagné du petit cambrioleur
Nommé Samerry !
Peut-être vont-ils faire venir la neige !Maeluc s’apprêta alors à faire le tout premier pouvoir qu’il ait invoqué, celui de faire tomber la neige autour de lui, mais il se rappela des avertissements d’Elrond. Soudain, un hobbit prit la parole, après avoir jeté un œil à une fenêtre. Mes bons amis, vous avez raison,
Car dehors, sur l’herbe, nous voyons une magnifique neige tomber!
Tous les hobbits sortirent de l’auberge et dansèrent et chantèrent alors dans la neige.
Les aventuriers nous ont porté bonheur, nous chantons, nous dansons, nous jouons dans la neige !
Les enfants, arrivent heureux,
Pour batailler entre eux, avec cette belle neige toute blanche !Tous en dansant, Samerry guida ses trois amis en dehors des hobbits s’amusant de plus en plus nombreux, recouverts de neige lancée par les hobbits excités. -Bon, allons faire les boutiques mes amis ! Ils suivirent le cambrioleur qui trottinait en fredonnant les paroles de la chanson, ils avaient beau être parti loin de l’auberge, tout le village chantait et dansait. Alors, les quatre amis n’eurent d’autre choix que de faire la fête avec eux jusqu’au soir. Ce soir-là, des centaines de bougies et de lanterne avaient été disposées dans le village, toutes ces lumières étaient très belles, comme si les étoiles étaient descendues sur la Terre. Les hobbits jouaient de leurs instruments dans tout le village. Les boutiques étaient ouvertes, on proposait des ustensiles de cuisine, de la nourriture, des décorations, des boissons, de l’herbe à pipe. Maeluc, raffolait d’herbe à pipe, et il aimait aussi bien les bières de cette région. Maldrisse dit alors : -Bon, on va vous laisser, Draïn et moi on va rester un peu seuls. -Bonne soirée ! Samerry avait l’air beaucoup heureux d’être arrivé dans sa terre. Mais il s’inquiétait quand même pour la Comté, parce qu’il avait remarqué lors de ses aventures, qu’une une ombre grandissait de plus en plus. Après avoir acheté une cape grise, il se demanda : -Tu penses que Draïn et Maldrisse sont en train de parler de quoi ? demanda Samerry. -Aucune idée. -Tu n’aurais pas un pouvoir pour voir à un autre endroit ? Maeluc fut surpris de l’imagination de Samerry. -Je suis désolé mais non, je doute même qu’un tel sort existe ! -On pourrait alors les suivre. Maeluc et Samerry rattrapèrent les deux amoureux, ils les suivirent assez discrètement comme deux gamins préparant une bêtise. Ils virent qu’ils entraient dans un petit bois, les deux amoureux s’assirent à côté d’un petit puits sur une colline. Maeluc et Samerry se cachèrent un peu plus loin derrière un buisson. Un buisson assez gros pour les cacher tous les deux. Les deux amoureux s’échangeaient des mots doux et s’embrassaient. -Pst, fit Samerry à Maeluc. Il se tourna et vit le hobbit tenant des pêches dans ses mains, alors il comprit. -Je ne te le conseille pas. -C’est pas grave. Puis, il lança les pêches sur le couple. En quelques secondes, Maldrisse et Draïn étaient couverts de jus. Pour se venger, ils coursèrent Samerry dans tous le bois. Samerry essoufflé, s’arrêta. -Très bien, vous avez gagné ! Puis, ils bondirent sur lui tel des fauves et le torturèrent jusqu’à ce qu’il dise pitié. Ils le chatouillaient sans s’arrêter. Le petit hobbit riait tellement fort que ses éclats de rire résonnaient dans tout le bois. -Pitié….haha haha haha, arrêtez… haha… pitié… s’il vous plait ! Puis, ils arrêtèrent quand ils commencèrent à avoir des crampes aux doigts. Après s’être remis de ses émotions, Samerry emmena ses amis chez Feinard Alber, un hobbit coiffeur habitant au village de Lèzeau. Lézau était un village hobbit touchant quasiment HobbiteBourg. Les deux villages cohabitaient beaucoup, parfois, on aurait même oublié que ces villages étaient deux villages. Une fois arrivés, le hobbit accueillit les quatre compagnons dans sa demeure, Samerry et Feinard se saluèrent et rigolèrent comme de vieux amis. Feinard allait effectivement participer au concours de la Ligue des Taverne, et il s’était entraîné. Puis, Feinard leur proposa de s’asseoir sur un petit banc. Il appela les trois garçons (car Maldrisse n’éprouvait pas le besoin de se couper les cheveux). Chacun leur tour, ils avaient l’air rajeuni avec leurs cheveux coupés (et la barbe de Draïn était maintenant très courte. Maldrisse adorait son nouveau visage). Puis, Feinard leur offrit l’hospitalité chez eux, il les emmena dans sa chambre d’amis et les quatre amis déposèrent leurs affaires. Ils soupèrent ensuite un gigot de bœuf avec des œufs brouillés. Ensuite, du bacon, Feinard leur servit de la bière, Maeluc savourait chaque gorgée de cette délicieuse boisson. Puis en dessert, il leur servit du fromage avec un bon gâteau aux fraises. Puis, ils s’endormirent dans leur chambre, mais Maeluc n’arrivait pas à s’endormir. Il réfléchissait à la suite, il savait qu’ils devaient encore se rendre aux Montagnes Bleue puis ensuite à Forochel pour enfin arriver à la fin de leur voyage. -Ce fut quand même une expérience fantastique, inquiétante, c’est vrai mais surtout fantastique. Se dit-il à lui-même. -Quoi ? dit Draïn qui venait d’être réveillé. -Non rien. Le jeune magicien eut alors une boule à la gorge, il avait peur, car depuis le début de son aventure, même si on ne le voyait pas, il était terrorisé lorsqu’un combat ou un danger avait lieu. Puis il s’endormit. Le lendemain, Maeluc, Draïn et Maldrisse furent réveillés par Samerry et Feinard, jouant de la flûte et du tambour et chantant dans la chambre. La neige recouvre la Comté,
Il est temps de se réveiller !
Pour chanter et s’amuser !
Les trois amis se plaignirent et supplièrent aux deux hobbits d’arrêter. Mais ils continuaient en chantant encore plus fort.
Allez mes amis !
Il est temps !
De pendre son petit déjeuner,
Puis de se rouler,
Dans la neige ! -D’accord ! Dit Maeluc, on va se lever ! Ils arrivèrent seuls à la table car les deux hobbits étaient déjà sortis, après avoir enfilé bonnet, écharpe et gants. Du pain, du beurre, de la confiture et du pâté étaient disposés sur la table à manger. Maeluc pensa qu’il faudrait continuer leur voyage. Il alla dehors et ne vit personne. Il chercha partout mais ne vit personne, il alla alors dans le petit bois où il avait suivi avec Samerry les deux amoureux. Il entendit alors des bruits de fêtes. Il s’approcha de l’endroit où il entendait ces bruits et vit sur une petite place entourée d’arbres, un énorme sapin que les hobbits décoraient avec des petites boules colorées, des guirlandes multicolores et brillantes, et au sommet de ce sapin, se trouvait une pierre plate scintillante, semblable à de l’or, elle avait la forme d’une étoile. Ce sapin décoré était le premier sapin de Noël. Maeluc n’avait jamais vu une aussi belle chose de toute sa vie. Il voyait autour de lui tous les hobbits allant vers le sapin et revenant chercher des décorations dans des boîtes. Ils montaient sur des échelles pour accrocher les décorations aux branches du sapin. Maeluc vit Samerry portant une boîte. Le petit hobbit se dirigea vers lui, Maeluc lui prit alors la boîte voyant qu’il avait du mal à la porter. -Je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi magnifique, dit-il. -C’est ce que nous préparons depuis des mois, c’est nouveau chez nous. On voulait vous faire une surprise. -Pourtant tu es un aventurier, à t’entendre on dirait que tu es resté dans la Comté toute ta vie. -J’ai eu la chance d’être dans la Comté lorsqu’ils ont annoncé leur idée. Puis, je suis parti au Rohan espérant trouver des gens à qui montrer nos chefs d’œuvres. Il y a des sapins dans tous les villages, enfin nous sommes une exception, les hobbits de HobbiteBourg et de Lézau ont décidé de partager le même sapin ! Pendant la nuit, tous les sapins seront une des choses les plus belles du monde. -Tu as l’air sûr de toi, le taquina Maeluc. -Il le faut bien, c’est une des raisons pour laquelle je suis un cambrioleur. Ça passe ou ça… -Ou ça casse, lui coupa Maeluc en rigolant. Le jeune magicien apporta alors la boîte qu’il tenait à côté du sapin. -Les hobbits sont vraiment des créatures fascinantes ! Avoua le jeune magicien. -C’est ce que tout le monde pense, remarqua Samerry en souriant. Puis, Maeluc lui annonça qu’ils devaient poursuivre leur voyage. Le visage joyeux de Samerry s’assombrit. -Ne pouvons-nous pas attendre que les festivités passent ? Demanda Samerry. -Il faut vaincre ce sorcier au plus vite, imagine qu’il décide d’attaquer les régions alentours, et qu’il profite de vos festivités pour assiéger la Comté ! Vos villages, vos forêts et vos beaux sapins seraient anéantis ! Le hobbit soupira. Maeluc avait raison, il fallait arrêter cette menace au plus vite avant que le sorcier Géorän ne décide de passer à l’attaque. -Ne pouvons-nous pas alors au moins finir le sapin de notre village ? -Avec plaisir. Ils allèrent chercher chez Feinard, les deux amoureux. Maldrisse et Draïn discutaient. -Dis-moi, quel est ton métier en réalité ? Tu es au service du roi ? Et quel âge as-tu ? Draïn était amusé, Maldrisse était très curieuse ! << Qu’est-ce qu’elle est belle quand elle attend une réponse>> se disait-il. Draïn était vraiment amoureux, il réalisa soudain qu’ils étaient sans doute le seul couple comprenant un nain et une elfe ! -Alors ? Tu es là mon amour ? -Oui… oui… Excuse-moi, je réfléchissais. Je suis un des grands artisans du roi Thorïn, je travaille les gemmes, les pierres précieuses… c’est pour ça que le roi m’a choisi pour aller chercher la pierre magique à Fondcombe. -Je ne comprends pas, pourquoi as-tu une hache et comment as-tu appris à te battre ? -Mon passé bien sombre m’a obligé à ce que j’apprenne à me battre. Mon grand-père, Drùr, était un des nain étant été chassé d’Erebor par Smaug le dragon, mais des survivants n’ont pas pu suivre les autres nains qui ont été condamné à une longue errance puis pour s’établir dans les Montagnes Bleues, mon grand-père et son fils, Draïl en faisaient partis. Pour fuir le nouveau maître des lieux Smaug, ils ont dû s’installer dans la forêt de Mirkood. La femme de Draïl, Minéfa, m’a mis au monde par la suite. Les nains avaient été obligés de rester dans cette forêt car ils avaient gagné de bonnes relations avec les elfes de ces lieux, le roi de ces elfes les avait aidé à survivre en leur offrant de la nourriture. Les survivants étaient restés depuis quarante ans dans Mirkood, mon grand-père et mon père avait péri à cause des nombreux dangers de cette forêt. J’ai dû apprendre à me battre pour survivre contre les créatures de ces lieux. Maldrisse comprit alors d’où venait cette rage, cette férocité lorsqu’ils combattaient leurs ennemis. -Le nain Tarn, qui était le chef de nos troupes, ayant entendu des rumeurs disant que Smaug n’avait plus agi depuis longtemps, décida d’essayer de reconquérir Erebor, pensant que le dragon avait décidé de partir vers un autre endroit. Il ordonna aux femmes et aux enfants de rester dans la forêt. Je fus heureusement à cet âge un jeune enfant. Ce fut une grosse erreur d’aller à cette montagne, car le dragon était toujours là, il n’y en avait qu’un seul qui était revenu, ce fut un nain nommé Orin, il était un des nains le plus mystérieux, ils disaient qu’il avait fui grâce à un passage secret, il raconta alors ce qui s’était passé dans cette montagne. Les nains étaient allés dans la salle principale, le dragon les attendait, il avait brûlé la moitié de la troupe en les surprenant. Puis, il avait tué les survivants en effondrant le toit d’une salle à manger sur eux alors qu’ils s’enfuyaient, Tarn avait voulu mener ses compagnons par un passage secret qu’il connaissait mais il était trop tard, il n’a pu partir qu’avec Orin qui avait échappé au désastre, puis dehors, Smaug avait poursuivi les deux nains. Maldrisse l’écoutait avec attention. Elle était vraiment intéressée par le récit. -Il avait réussi à saisir Tarn, puis il fondit sur Orin, mais il échoua car le nain avait eu juste le temps de d’entrer dans la forêt. Orin décida alors de nous faire fuir ces terres pour échapper à Smaug, qui voulait sûrement essayer de trouver d’autres nains. Nous prîmes les Montagnes Bleues, heureusement, nous avions trouvés des gens chaleureux nous hébergeant dans leurs habitations, puis, une fois arrivé à cette chaîne de montagnes, Thorïn nous accueillit chaleureusement. J’ai eu une occupation vraiment très intéressante, j’avais occupé une partie de mon temps à la joaillerie. J’étais devenu un des plus grands joailliers des Montagnes Bleues. Thorïn avait même décidé de me nommer grand artisan. J’ai appris aussi qu’Orin avait eu trois fils qu’il nomma Dori, Nori et le benjamin ressemblant étrangement à son père, qui s’appelait Ori. Un jour, Thorïn m’a confié la quête de rapporter une pierre magique très spécifique. Thorïn m’a dit que j’allais trouver sans doute à Fondcombe. Je vois qu’il ne s’est pas trompé ! Plaisanta Draïn en sortant le sac remplie de ces pierres magiques. -Quel âge as-tu ? -J’ai quatre-vingt-dix ans Et toi, quel âge as-tu ? Et que s’est-il passé dans ta vie ? -Je suis née de parents étant des conseillers d’Elrond, ma famille a souvent comporté des diplomates. Je suis une sorte d’exception, la seule guerrière de la famille, j’ai eu il n’y a pas longtemps mon premier millénaire. -Quoi ? Un millénaire ? -Nous les elfes, sommes immortels, nous ne pouvons pas mourir de vieillesse. Mais nous pouvons décider de quitter notre vie si nous le voulons ou vivre une vie mortelle. Draïn fut rassuré, il s’inquiétait qu’il ne meure en laissant à jamais Maldrisse seule. -Et comment es-tu devenue une éclaireuse de Fondcombe ? -Un jour, Elrond tomba sur moi par hasard pendant qu’un jour je m’entraînais à l’arc, il a vu en moi un vrai potentiel, alors il m’a proposé de devenir un des éclaireurs de Fondcombe. Draïn avait vu dans son sac une petite pierre jaune ayant la forme d’un cœur, alors il l’offrit à Maldrisse. Puis, Maldrisse lui offrit en réponse un collier qu’elle enleva autour de son cou. -Ce n’était pas le collier que t’avaient offert les fils de la Terre ? -Oui, je te l’offre, je n’ai jamais su quel était son pouvoir car, on m’avait dit qu’il était magique, mais pour moi il a déjà un pouvoir. -Lequel ? -Celui de l’amour, pour moi l’amour est une magie, une des plus grandes magies. -Je ne regrette pas de faire se voyage, dit le nain, touché par le cadeau de sa belle, car j’ai rencontré la plus belle créature de l’univers. Maldrisse rougie à ces mots, le nain caressa les longs cheveux noirs de l’elfe. Après avoir échangé des baisers langoureux. Soudain, Samerry et Maeluc arrivèrent dans la maison en racontant leur histoire aux deux amoureux. Puis, ils retournèrent aider les autres hobbits. Ils travaillèrent toute la journée. Ce fut surtout la magie de Maeluc qui fut efficace. Le soir, le sapin de Noël étant terminé, toutes les lumières du sapin se reflétaient dans la nuit noire telle une marée d’étoiles. Tout le monde était émerveillé devant une si belle beauté. Puis, ils décidèrent de fêter leur réussite au Dragon Vert, l’auberge de Lézau, une des plus grandes auberges de la Comté !
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Chapitre 6 Les loups de Géorän Tout le monde s’agitait dans l’auberge, les hobbits n’avaient presque jamais autant fait la fête, les semi hommes buvaient, dansaient, certains racontaient des histoires aux petits enfants, d’autres jouaient des instruments de musique… Maldrisse dansait avec Draïn, mais le nain avait beaucoup de difficulté à exécuter la danse, déjà, pour première raison, il n’avait jamais appris à faire des pas de danse dans les galeries naines des Montagnes Bleues où il avait passé un grande partie de sa vie, et pour deuxième raison, il était plus petit que Maldrisse. D’un côté de la pièce, des hobbits s’entraînaient pour le concours de la Ligue des Tavernes, en buvant rapidement les bières, Samerry était avec eux, pour les encourager. Le hobbit qui battait tous les autres était Feinard, car il s’était beaucoup entraîné pour ça, mais il dut arrêter au bout d’une cinquantaine de bières, car il ne pouvait plus tenir debout. A peine fut-il écroulé sur le plancher de l’auberge qu’il s’endormit profondément, tous les autres hobbits éclatèrent de rire. Alors, les fêtards se concentrèrent plutôt sur la ballade d’un ménestrel hobbit, qui était douce et agréable à entendre. Soudain, Maldrisse aperçut son ami magicien dans un coin isolé de la pièce, que les lumières de l’auberge n’éclairaient pas. Elle vit le visage sombre de Maeluc, elle s’approcha calmement, puis elle distingua que quelques larmes de tristesse tombaient le long de ses joues. -Quelqu’un te manque ? Devina-t-elle. -En effet, répondit-il, plusieurs personnes me manquent, et j’ai peur d’arriver au terme de notre voyage, nous allons bientôt devoir affronter un ennemi qui pourrait bien nous faire perdre la vie, je ne veux pas mourir… -Qui te manque ? -Mes parents… et aussi une dame elfe : Ärwen, la fille d’Elrond, je suis amoureux d’elle. Maldrisse l’avait déjà comprise, avant le départ de leur quête, elle apercevait souvent son ami magicien faire les yeux doux à sa belle. -Ne t’inquiète pas, tu n’es pas le seul à avoir peur, tout le monde a peur, mais dis-toi que c’est ta raison de vivre. Et puis, si tu étais en danger, je me sacrifierais plutôt que de te voir périr devant mes yeux à cause d’un sorcier cruel et sans pitié. -C’est gentil, Draïn a de la chance de t’avoir pour femme, moi je suis seul… -Je suis sûre que tu trouveras un jour ton âme sœur, il te faut juste un peu de temps. Puis, elle lui fit un bisou sur la joue et alla rejoindre Draïn pour lui apprendre quelques pas de danse. Quelques minutes plus tard, la fête s’arrêta net, en entendant soudainement un grand cri déchirant la nuit. Puis, un garde du village ouvrit la porte de l’auberge, puis il cria : -Il y a des loups partout dans le village ! Ils ont tué Birda Grind ! A ces mots, Samerry fonça en dehors de l’auberge, et il fut saisi d’horreur un apercevant le corps étendu par terre de la jeune hobbite, la gorge maculée de sangs. Maeluc se tourna vers le garde en lui ordonnant : -Sonnez l’alerte ! Que tous les hobbits restent à l’intérieur des bâtiments ! Et que ceux qui sachent se servir d’une arme nous aide à anéantir ces monstres ! Puis, il courut vers un groupe de loups blancs qui poursuivaient les hobbits qui malheureusement se trouvaient dehors. Samerry resta figé, terrorisé en voyant sa consœur hobbite morte, il recula de quelques pas et se heurta à Draïn, le nain lui redonna du courage. Alors, le cambrioleur mena les dix soldats hobbits ayant répondu à l’appel : -Restez groupés, au minimum deux par deux ! Les loups essaieront de tuer tous ceux qui seront seuls ! Soyez très prudent ! Tous avec moi pour chasser ses vermine de cette nuit qui était festive ! Puis, ils lancèrent des cris et se séparèrent dans le village, en se remémorant les paroles de Samerry. Pendant ce temps, deux enfants hobbits jouaient avec un petit escargot, qui était sorti de sa cachette pour la nuit, quand soudain, un des loups blancs, fonçant vers eux, il bondit sur un des gamins, en posant une patte sur son ventre l’obligeant à ne pas bouger, les deux enfants poussèrent alors des cris de terreur. Avant que le loup de commence son festin, Maldrisse apparut, ayant entendu l’appel en détresse des enfants, avec un arc et une flèche à la main. Elle pointa sa flèche, puis elle fila entre l’air et vint se planter dans le pelage du loup. Le loup lâcha l’enfant qui s’enfuit avec son ami, qui s’écroula au sol en poussant un cri de douleur. Alors, beaucoup de loups vinrent à l’endroit où se trouvait l’archère, elle remarqua quelque chose de choquant : ils étaient tous des loups au pelage blanc ! Elle prépara une flèche en hurlant au secours à ses amis. Les hurlements des loups terrifiaient les hobbits qui étaient en sécurité dans leur maison. Alors, Draïn, Samerry et les dix soldats hobbits arrivèrent pour sauver Maldrisse, le cambrioleur sauta sur un loup qui allait s’en prendre à Maldrisse et il lui enfonça son poignard dans le dos. Alors, les loups s’attaquèrent aux plus faibles : les soldats hobbits. Un des canins bondit sur un d’eux et lui enfonça ses crocs dans le cou, le tuant instantanément. Ce fut la même scène pour trois autres hobbits, les autres soldats, emparés par la peur, fuirent en voyant les corps meurtris de leurs amis. Lorsque Maeluc arriva, il remarqua alors qu’il arrivait trop tard, il fixait de ses yeux verts les hobbits tués par ces loups venant de nulle part semant la mort et la terreur dans cette contrée qui habituellement était paisible. Alors, le cœur plein de rage, le magicien fit appel à un pouvoir très ancien de ce monde, qu’il avait appris dans son histoire des elfes. Ses yeux devinrent tout bleus, le vent se leva, le ciel gronda, la pluie tomba en rafale. Les cheveux sombres de Maeluc se fouettaient dans le vent destructeur qu’il venait de créer. Son pouvoir marcha de la même manière qu’avec celui qu’il avait utilisé avec Prunia, non loin des Galgals. Il sonda tous les esprits de la Comté et remarqua avec horreur que les loups blancs envahissaient toute la Comté. Alors, il leva ses bras vers le ciel. Ses amis le fixait avec terreur jamais il ne l’avait vu utiliser un pouvoir aussi puissant et destructeur. Les loups s’enfuirent en couinant. Ensuite, des éclairs surgirent du ciel, chaque éclair foudroya un loup de la Comté, ce qui fit une gigantesque pluie d’éclairs, ce qui fit tomber dans les pommes certains hobbits fixant les éclairs sauveurs. Quelques minutes plus tard, les vents se calmèrent, les éclairs cessèrent… Maeluc s’évanouit par la suite. Ses amis se précipitèrent pour vérifier qu’il n’avait pas perdu la vie, puis ils le menèrent à la demeure de Feinard. Il se reposa quelques heures, il était minuit, et les hobbits commencèrent à se calmer, en comprenant Maldrisse qui leur expliquait que les loups avaient tous disparu, alors ils recommencèrent leurs fêtes, mais avec moins d’amusement et plus de crainte. Puis, elle se pencha sur le corps d’un des animaux, <<Pourquoi tous les loups étaient tous blancs ? D’où viennent-il ?>> Se demanda-t-elle. Puis, elle alla rejoindre Samerry, Maeluc et Draïn pour se reposer elle aussi. Pendant ce temps, au nord de Forochel, dans un palais de glace, Géorän, le sorcier que Maeluc convoitait d’éliminait, discutait avec son bras-droit Parld. Un corbeau se posa alors sur le bras de Parld en croassant. -Mon éclaireur dit que vos loups ont atteint la Comté, mais il ont tous été foudroyé du ciel, par la magie… -La magie ? Répéta Géorän -Maeluc a utilisé une des grandes magies de ce monde, ce magicien est plus puissant que nous le croyons, vous avez eu raison, il va sûrement nous être utile ! -Bien, parfais ! Ricana Géorän, commence à rassembler mes serviteurs pour qu’ils se préparent à se battre contre les Lossoth menés par ce magicien. Et là je pourrais le rallier à nous ! -Tout de suite monseigneur, dit-il. Il siffla, et une gigantesque créature noire ressemblant à un dragon, ayant long cou, sortit d’une vaste salle et s’approcha de Parld. Le bras-droit du sorcier monta sur son dos, puis il le mena à un balcon où la créature s’envola.
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Chapitre 7 Les Aigles et les Nains Le lendemain, Maeluc allait beaucoup mieux, les quatre amis virent que Feinard était déjà réveillé. Il voulait leur dire au revoir. Après avoir quitté sa demeure, Maeluc, Draïn, Maldrisse et Samerry traversèrent le marais de Rushock. Puis, ils arrivèrent aux limites de la Comté, où les Montagnes Bleues se dressaient devant eux. Draïn était heureux d’arriver dans sa terre natale, il avait hâte d’annoncer la réussite de sa mission. Tout le monde ne partageait pas son enthousiasme : Samerry était profondément triste de quitter son pays natal, il aurait voulu rester plus longtemps, même malgré l’attaque qu’il y avait eut, mais sa mission l’avait obligé à partir. Draïn ne pensait pas que Thorïn accepterait de laisser partir Draïn aider ses amis vers Forochel. Et surtout, peut-être serait-il en colère en apprenant qu’il était amoureux d’une elfe. Le roi sous la Montagne n’avait jamais eu une grande compassion pour les Elfes, ce peuple qui ne leur avait pas été de secours après que Smaug ait pris d’assaut Erebor. Draïn jugea plus sage de ne pas lui annoncer. Il en parla à Maldrisse et elle fut en accord avec lui, ils montèrent les hauts reliefs en ne rencontrant aucun ennemi. Ils se dirigèrent vers l’ouest des Montagnes Bleues où les nains y logeaient dans les galeries. Plus ils avançaient, et plus il faisait froid. Les tempêtes de neige commençaient à apparaître, le voyage fut par la suite très difficile, les avalanches étaient fréquentes avec le début de l’hiver. << Heureusement que l’on n’est pas parti plus tard >> se disait Maeluc. Draïn proposa à ses amis d’aller au sommet d’une montagne pour admirer le paysage car cette chaîne montagneuse était magnifique. Une fois arrivés, Maeluc, Maldrisse et Samerry étaient émerveillés en regardant ces montagnes couvertes de neige, recouvrant toute la terre qu’ils voyaient jusqu’à l’horizon. Ils continuèrent leur chemin, quand tout à coup, ils virent un camp peuplé de gobelins, de nombreuses machines de guerre étaient y étaient disposés autour. Des balistes, des catapultes prêtes étaient à être utilisées. Les gobelins animaient le camp en faisant une sorte de festin, mais d’autres veillaient sur le camp, guettant les alentours. Samerry, Maeluc et Maldrisse partirent un peu plus loin pour éviter de se faire repérer. Draïn avait décidé d’observer ces créatures. Soudain, Maldrisse aperçut au loin des créatures voler dans le ciel, grâce à sa vue, elle reconnut que ces créatures étaient des Grand Aigles, d’immenses aigles doués de paroles volant dans le ciel en venant vers eux, ils tenaient dans leurs serres des pierres, et d’autres sortes de minerais. Maldrisse comprit que les Aigles dirigeaient droit dans un piège. Les gobelins les piègeraient avec leurs machines de guerre. Maldrisse appela ses amis et leur expliqua la situation, elle était affolée. Maeluc aperçut soudainement d’énormes seaux d’huile bouillante. Il leur dit de verser rapidement de l’huile bouillante devant le camp, puis, après qu’ils le firent, le jeune magicien lança un rayon de flamme sur l’huile bouillante. Un énorme mur de flamme apparut. Tout le monde avait les yeux rivés sur ce mur. Les Aigles furent stoppés au bon moment, car les gobelins les avaient aperçus et s’étaient apprêtés à leur tirer dessus. Puis, Maeluc cria : -Aigles ! Ces gobelins allaient vous tuer, c’est pour cela que nous vous avons stoppé à temps ! Soudain, les Aigles lancèrent les pierres qu’ils transportaient sur le camp gobelin, puis ils contournèrent le mur de flamme et poursuivirent les gobelins ayant survécus à leur attaques, ils détruisirent par la suite les machines de guerre. Puis, ils se posèrent là où se trouvaient les quatre amis, un des leur, beaucoup plus grand et majestueux, se posa devant Maeluc. -Bonjour mon ami ! Je vois que sans vous, nous aurions été tués. Puisse mon peuple vous aider toute votre vie. Maeluc, Maldrisse et Samerry étaient époustouflés devant ces gigantesques aigles. Ils n’en avaient jamais vu de leur vie, et ce spectacle était vraiment impressionnant. Draïn lui les avaient déjà vus, vous saurez pourquoi juste après : -Je me présente, je me nomme Thorglim, le Grand Aigle gouvernant les Aigles de ces montagnes. Je vois que beaucoup d’entre vous n’en n’ont jamais rencontré, dit-il en riant, je vois aussi que vous avez vous un des nains avec qui l’on fait des affaires. Alors, les trois amis de Draïn se tournèrent vers lui avec l’air intrigué. -Je crois que nous ne connaissons pas cette information, dit Maeluc, pouvez-vous nous en parler davantage ? Draïn décida d’aider le Grand Aigle à leur expliquer cette nouvelle. -Nos œufs ont éclos, dit Thorglim, nous devons donc nourrir nos petits, mais, comme ce qui se passe aussi chez les autres oiseaux, nos nouveaux nés sont tués, enlevés ou dévorés par des créatures comme des gobelins, des orcs ou des animaux. -Nous habitions les mêmes montagnes, et nous avions décidé d’en profiter pour nous entraider. Continua Draïn. Les Aigles devaient s’absenter pour aller chasser, pour nourrir leurs petits, et c’étaient surtout à ce moment-là que les petits Aigles se faisaient tuer. Nous, les nains, étant dans des montagnes hostiles, avions besoin de protection, et nous avions aussi besoin de minerais. Nous avons donc conclu que des nains apporteraient de la nourriture aux Aigles, quant à eux, ils nous rapporteraient des minéraux et nous protègeraient. -Vous connaissez toute l’histoire, dit Thorglim, mais dites-moi, que fait ce groupe surprenant dans ces montagnes enneigées. -Nous nous dirigeons vers la terre glacée appelée Forochel, dit Maeluc, les Montagnes Bleues étaient une de nos étapes, nous devons rejoindre les galeries naines où se trouve le peuple de notre ami Draïn. -Si vous voulez vous rendre à l’endroit où se trouve le peuple qui a pour roi Thorïn, vous aurez encore des journées de marche, nous pourrions vous y conduire, si vous le désirez. -Ce ne serait pas de refus ! s’exclama Draïn. Quatre Aigles s’approchèrent de Thorglim. Le Grand Aigle le présenta : -Voici Ard, dit-il en montrant un Aigle au plumage noir, c’est le plus fidèle, le plus rapide, et le plus rusé de mes soldats, c’est mon bras droit. Il mène mes soldats lors des missions que je leur confie. Il dirigera les trois autres Aigles qui vous transporteront, ceux-ci sont Elder, Lraù et Grïïn. Je dois vous laissez à présent. De longues affaires m’attendent, la nouvelles qu’il y a de nombreux orcs et gobelins qui infestent ces montagnes ne doit pas être prise à la légère ! A très bientôt j’espère ! Il s’envola et fila dans le vent froid, puis, les Aigles reprirent les pierres qu’ils avaient déposées. Et enfin, les quatre amis montèrent sur les dos des Aigles. C’était un rare privilège, car ces bêtes aimaient voler sans poids sur le dos. Malgré le froid et les tempêtes, ces oiseaux arrivaient à se déplacer très rapidement dans les airs. Quelques temps plus tard, une grande ouverture entourée de pierre façonnée par des sculpteurs (nains) apparut. -Voilà une des entrées, dit Ard. Les Aigles se posèrent devant l’ouverture et laissèrent descendre leurs petits protégés. Deux nains étaient devant l’ouverture, deux nains très costauds, ils reconnurent peu après Draïn. -Hé l’ami ! Ça fait longtemps dit donc ! Ils se saluèrent de la façon des nains, puis, les deux gardes allèrent vers un gigantesque chariot où les Aigles y avaient déposé les grosses pierres qu’ils transportaient. Deux aurochs étaient attachés à ce chariot pour le tirer. Les nains firent avançaient ces animaux vers l’ouverture, puis ils disparurent. -Nous allons vous quitter, dit Ard, nous devons rejoindre notre chef. J’espère que nous aurons l’occasion de nous revoir ! Alors, les amis rentrèrent dans l’ouverture après avoir quittés les Aigles. Ils arrivèrent dans de vastes salles, ne ressemblant pas à une grotte. Les murs étaient droits et beaux. De longs piliers soutenaient le toit de ce ‘’palais souterrain’’. Beaucoup de nains se trouvaient dans cette vaste salle, ils s’entraînaient, fabriquaient des choses, jouaient, dansaient, chantaient, se disputaient, se bagarraient, faisaient du commerce… Un long chemin tout droit continuait dans cette salle, jusqu’à un petit escalier menant à un trône où était assis le roi Thorïn. Ils revirent les chariots tirés par les aurochs, qui allaient dans une autre pièce, à droite de la salle. -Continuons la visite avant d’aller voir le roi. Dit Draïn. Il mena ses amis à gauche de la salle, une route menait à un endroit où une vaste cascade se jetait dans un lac entouré d’une enceinte. Un petit pont passait au-dessus de cette cascade. Dessus, des nains étaient assis un train de pêcher. -Voici la cascade Bleue, dit Draïn, un des endroits les plus beaux des Montagnes Bleues. Ils admirèrent la beauté des lieux pendant quelques instants, puis Draïn ramena ses amis dans la grande salle principale, puis ils prirent le chemin de droite, là-bas, il y avait de très nombreux artisans qui travaillaient : ils martelaient avec leurs marteaux, sciaient avec leurs scies, coupaient avec leurs couteaux, cuisinaient avec leurs ustensiles… Le chariot était là, des nains amenaient les grosses pierres à d’autres nains ayant pioches et brouettes. Draïn courut vers un établi en bois où il expliqua à ses amis que c’était là qu’il travaillait avec ses pierres. En effet, plusieurs pierres, des sacs et des boîtes remplies de ces petits cailloux brillants s’amassaient partout sur la table. Il leur montra des pierres des plus simples aux plus impressionnantes. -Voilà, c’est avec tout ça que je travaille. -Ton atelier est impressionnant ! S’exclama Samerry. -Je te remercie, bon… que voulez-vous visiter à présent ? -Nous devons aller voir le roi nain Thorïn. Dit Maeluc -Très bien, je vous y emmène. Obéit Draïn. Depuis leur départ à Fondcombe, l’elfe, le nain et le hobbit considéraient Maeluc comme leur chef. Ce jeune garçon était calme, posé, sage. Il trouvait souvent les meilleures solutions ce qui lui permettait de parfois de raisonner ses compagnons. Ils se revinrent à nouveau dans la salle principale et allèrent au bout du long chemin, en haut du petit escalier, où se trouvait l’imposant trône du roi. Sur ce trône, était assis un nain aux cheveux sombres et à la barbe noire. -Te voilà enfin de retour mon cher Draïn ! Alors ? Y a-t-il du nouveau par rapport à la quête que je t’ai confiée ? Draïn sortit le sac rempli des pierres précieuses. -Je t’ai envoyé chercher une pierre magique et tu m’en rapportes un sac rempli de pierres ! Ria aux éclats Thorïn. -Le seigneur Elrond a été très généreux. -Avec ça, nous pourrons travailler très efficacement pendant des centaines d’années ! Je te remercie grandement. Demande moi n’importe quoi, je te l’offrirai. -Eh bien… j’ai une permission à vous demander. Dit-il. -Laquelle ? -Je voudrais poursuivre une quête avec mes nouveaux amis. Connaissez-vous la vaste baie glacée de Forochel ? Thorïn devina de suite les intentions des quatre guerriers devant lui. -Laisse-moi deviner : vous avez entendu parler d’un sorcier de glace, et vous voulez débarrasser la Terre du Milieu de cet homme. -Voilà, vous avez tout compris. -Je ne peux pas me permettre de perdre un de mes plus précieux artisans. Draïn…c’est partir à la mort là-bas ! -Nous croyons en nous, si nous mourrons, nous aurons au moins prouvé notre valeur. Maldrisse voulut dire << Ah…la dignité des nains…c’est vraiment compliqué à comprendre ! >> Mais elle ravala son commentaire, vu le nombre de nains qui remplissaient la salle (mais surtout du roi !) Après plusieurs réflexions, Thorïn conclue : -Depuis que je te connais, j’ai toujours eu l’impression qu’une grande aventure, qu’un destin autre que ton métier t’attendait. Je crois que ce moment est venu. Allez où vous voulez tant que vous voulez ! Vous serez toujours les bienvenus dans mon palais. -Je vous remercie, répondit Draïn en adressant un sourire au roi. Ils passèrent la nuit au palais de Thorïn. Le roi avait offert un dortoir assez beau comme récompense à Draïn. Trop fatigué pour parler, les quatre amis s’endormirent rapidement...
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Chapitre 8 Les Lossoth Après avoir fait leurs adieux à Thorïn, les quatre aventuriers quittèrent sa demeure. Ils voyagèrent désormais au nord des Montagnes Bleues. Là-bas, il y avait Forochel… Le voyage se fit en silence, ils arrivaient aux termes de leur voyage et ils devraient très bientôt défier le sorcier de glace nommé Géorän. Au bout de six jours de voyage, ils arrivèrent aux limites des Montagnes, et les vastes plaines glacées s’étendaient devant eux. Cette étendue n’était habitée que par quelques animaux, mais, presque rien n’y vivait. -Je ne vois pas l’armée du sorcier, ni lui-même d’ailleurs, dit Samerry. -Il doit être autre part…dit Maldrisse. Ils continuèrent à marcher, mais ils ignoraient une chose : ils étaient suivis par des hommes. Ces hommes avaient de grandes peaux de bête, de sorte à les réchauffer suffisamment. Ils étaient au total une dizaine, ils tenaient à la main une lance. Ils épiaient sans repos les quatre étrangers. Lorsque soudain, leur chef lança une lance sur nos quatre amis. La lance rata sa cible et se planta dans la glace. Les quatre amis, avertis, sortirent leurs armes et se mirent dos à dos, prêt à combattre leurs ennemis. Maldrisse, avec sa vision plus développé que ses compagnons, scruta les environs, et aperçut les chasseurs. Elle tira une flèche sur un des hommes. Puis, ses amis foncèrent sur l’elfe. Un combat s’engagea entre eux. Mais Maeluc décida de stopper cette mascarade. Il leva ses bras et toutes les armes de ses amis et des hommes de Forochel se levèrent dans les airs. -Quel accueil ! Plaisanta Maeluc. -Ne fais pas l’idiot Maeluc ! Dit Draïn, ces hommes sont des serviteurs de Géorän ! Ils sont venus pour nous tuer. Le chef des hommes de Forochel s’avança vers Maeluc, son visage colérique s’était apaisé après qu’il eut entendu le nain. -Vous êtes donc des ennemis du sorcier Géorän ? -En effet. Nous sommes venus mettre fin à sa vie pour que la terre d’Eriador ne subisse pas des pertes inutiles à cause de lui. -Les ennemis de mes ennemis sont mes amis. Dit-il. Vous aurez peut-être besoin de nous. -Comment vous faire confiance ? Dit-il avec méfiance Le chef des hommes de Forochel sortit de son sac une énorme tête de loup découpée. Samerry prit peur, et vint se réfugier dans les bras de Maldrisse. -Ce fut mon plus beau trophée ! C’était un des bras droit du sorcier, un de ses serviteurs, il dirigeait les loups de ces contrées, une partie de l’armée de Géorän. J’ai perdu cinquantaine d’hommes à cause de ses soldats et une quinzaine qu’il avait tués à lui seul ! J’ai eu la chance de lui trancher la tête au bon moment. Samerry eut tellement peur qu’il commença à pleurer. -Vous êtes entrés dans une terre où la guerre et le chaos règnent plus que jamais. A chaque seconde, nous prions pour ne pas se faire tuer par un de ces serviteurs. Voyez…dès qu’un d’entre eux nous trouve, il nous tue sans la moindre hésitation, sans aucune pitié ! -Vous êtes les anciens habitants de Forochel chassés par Géorän ? -En effet, nous nous appelons les Lossoth. Je me présente : Oldor, chef des survivants des Lossoth. -Quand à moi, je me nomme Maeluc, magicien, originaire du Rohan, voici mes compagnons, Maldrisse, archère de Fondcombe, Draïn, nain des Montagnes Bleues et Samerry, hobbit cambrioleur de la Comté. -Votre hobbit devrait retourner dans sa terre natale car s’il a peur tout le temps comme cela, il se fera tuer rapidement. En l’entendant, Samerry fit volte-face, il sortit sa dague elfique et s’avança vers Oldor. -Vous feriez mieux de retirer ce que vous avez dit ! Dit-il en pointant avec son arme le cou du chef des Lossoth. -Nous avons là un hobbit coriace finalement ! S’amusa Oldor. Je retire ce que j’ai dit, vous avez l’air d’un vaillant cambrioleur. -Laisse le Samerry, ordonna Maeluc. Samerry recula en gardant un œil colérique sur Oldor. -Vous devriez me suivre, la nuit va bientôt tomber, et les serviteurs de Géorän vont bientôt venir parcourir Forochel. La petite troupe courue derrière Oldor, ils arrivèrent dans une petite grotte, après que tout le monde y fut entré, les Lossoth la bouchèrent avec des grosses pierres. Dans la grotte, il y avait des femmes, des enfants, des vieux et des rennes. La grotte était froide, et pas plus confortable, les Lossoth avaient des couvertures sur eux, et ils continuaient de trembler malgré cela. <<Pauvre peuple…>> -Nos montures sont des rennes, expliqua un des soldats de Oldor, il n’y a pas de chevaux dans ces terres. -C’est tout ce qu’il reste de votre peuple ? Demanda Maldrisse -Non, nous sommes divisés en tribus. Expliqua Oldor, mais je suis le chef de toutes les tribus. Les autres ont des sous-chefs. Ils s’assirent autour d’un feu. Oldor leur expliqua l’histoire de la domination du sorcier Géorän. -Avant, nous habitions des villages, et au nord de Forochel se trouvait un grand village, dans la grande tente, il y avait notre roi. Un jour, le sorcier était venu dans la tente du roi pour l’avertir que s’il ne lui cédait pas ses terres, il détruirait son peuple. Notre roi, a évidemment refusé ! Alors, il sortit un poignard et tua le roi. Des gens étaient partis pour venger la victime et rattraper cet homme, mais il nous avait échappé. Quelques jours plus tard, des loups étaient arrivés dans les villages et ils ont dévorés une grande partie des Lossoth. Puis, il y a eu des ours blanc, encore plus terrifiant et féroce. Notre grand village avait été abandonné, et c’est là que se trouve dorénavant le palais de Géorän. Nous avons appris que son armée grandissait de plus en plus. -Avez-vous des armes autres que des lances ? Demanda Draïn -Hélas, nous n’avons que très peu d’épées, ce ne sont que des soldats importants qui en possèdent, sinon, nous n’avons que des lances ou des couteaux. -Je crois qu’il serait temps de lancer une attaque à ce sorcier de malheur. Dit Maeluc -Nous le préparions aussi. J’ai envoyé des messagers prévenir toutes les tribus de Lossoth de se rendre au sud de Forochel où nous devons lever notre armée, mais je crois que nous manquerions quand même de beaucoup de soldats. -Nous devrions aussi envoyer des éclaireurs dans toutes les directions, dit Maeluc, si nous trouvons d’autres tribus ou des alliés, ce serait un avantage en plus ! -C’est d’accord, nous devons nous rendre demain matin au sud de Forochel, j’enverrai des éclaireurs partout. -Je devrai partir moi aussi, dit Maldrisse, après tout, je suis moi-même un éclaireur ! -C’est d’accord. Dit Oldor. Le lendemain, les éclaireurs partirent, pendant que les tribus se rendaient toutes dans le sud de Forochel. En arrivant là-bas, Oldor vit que ceux qui étaient arrivés en avance avaient déjà commencé à construire un camp fortifié. Le chef des Lossoth n’avait pas choisi par hasard cet emplacement, car les serviteurs de Géorän ne se rendaient pas souvent à cet endroit. Trois jours plus tard, Maldrisse arriva au camp, avec une très mauvaise nouvelle. Elle annonça à Maeluc et à Oldor, que des orcs avaient fait des galeries sous la glace, où une gigantesque armée d’orcs s’y préparaient. -A-t-elle un lien avec le sorcier ? -J’ai passé de long moment dans ces galeries et j’ai appris beaucoup de choses. Sauron voudrait préparer une de ses grandes armées avec des camps dans cette terre isolée. Les orcs comptent dominer Géorän et son armée. -Cela explique la présence de nombreux orcs et gobelins dans les Montagnes Bleues, comprit Maeluc, ils se dirigeaient comme nous à Forochel ! -Nous devrions alors attendre que son armée détruise le sorcier et tout sera réglé, dit Oldor. -Réfléchissez plus ! Dit Maeluc, si nous laissons l’armée de Sauron prendre le dessus, ce sera eux qui domineront ces terres, cette armée serait alors une plus grande menace que Géorän ! -Que devons-nous faire alors ? demanda Oldor. -Nous devrions semer la zizanie chez eux, nous devrions tuer leur chef. As-tu des renseignements sur ce chef Maldrisse ? -Ce chef est recouvert d’une très grande armure, il s’appelle Galzul, une terrible aura maléfique émane de lui, je ne pense pas que nous pourrons le vaincre à la force des armes ou grâce à la magie. -Nous pourrions faire effondrer les galeries de cette armée, dit Oldor, ce qui détruirait, le chef orc et tous ses serviteurs. -Nous ne pouvons pas, cela alarmerait Géorän. Répondit Maeluc, nous devrions plutôt nous rendre sur place pour voir ce que nous pourrons faire, pour l’identifier et trouver son point faible. -Il nous faudrait quelqu’un de discret, car si nous envoyons n’importe qui, il se fera poursuivre par l’armée entière. Tout le monde pensa à la même personne : Samerry. Lorsque Maeluc lui annonça, Samerry eut la plus grande peur de sa vie. Il accepta tout de même. Il fut amené aux galeries par Maldrisse, puis, il dut se débrouiller seul. Il vit la gigantesque armée. Elle comptait des orcs, des gobelins et des trolls… des trolls ! Il n’avait pas oublié sa mésaventure dans la Lande d’Ettend ! De plus que ces trolls étaient recouverts d’épaisses armures en aciers, et ils obéissaient à un chef. Grâce à sa cape grise, il se mêla aux couleurs de pierre de la caverne. Il arriva alors à une grande salle, où un énorme orc s’y trouvait, il parlait avec un autre orc. Samerry aperçut alors un petit endroit où il n’était pas protégé par son armure : la nuque. Le hobbit courut vers le chef Galzul et s’apprêta à enfoncer sa dague dans la nuque de l’orc, mais il fut empêché. Il sentit quelque chose de froid lui rentrer dans l’épaule, il regarda et vit que l’orc, avec qui parlait Galzuld, lui avait enfoncé un poignard dans l’épaule. Samerry sentit une terrible douleur lui déchirer l’avant-bras et son épaule. Du sang coulait rapidement de son épaule, puis il tomba à terre. Pendant ce temps, Maeluc comptait les soldats Lossoth qu’il y avait dans le camp, quand soudain, il sentit la terrible douleur de Samerry dans son esprit. Il prévint Draïn et Maldrisse, puis ils chevauchèrent des rennes jusqu’aux galeries orcs. Ils virent soudain, leur compagnon Samerry, en chemise et en pantalon, sans habits chauds, en dehors des galeries. Il était blessé à l’épaule, et il marchait, en gémissant. Il était tellement épuisé que ses appels à l’aide ne s’entendaient pas moins qu’une mouche qui vole. Maeluc se précipita vers lui et le soigna rapidement. Il était tombé dans le coma. Maeluc crut qu’il était mort. -Non ! Samerry ! Non… ne meurt pas ! Pitié… Pourquoi ? Pourquoi vous l’avez pris ? Le nain et l’elfe regardaient Maeluc avec tristesse, le cœur du jeune magicien était rempli de tristesse et de l’amertume. Puis, ils commencèrent à avoir les larmes aux yeux. Ils décidèrent de ramener Samerry au camp au sud de Forochel. Quand ils arrivèrent, ils entendirent les Lossoth pousser des cris de joie, mais cette joie s’anéantit complètement quand ils virent le corps inanimé de Samerry. Ses trois amis le posèrent dans une tente dans le camp. Puis, Oldor arriva en courant, on l’avait prévenu de la nouvelle. Il regarda Maeluc pour lui demander si Samerry avait en réalité perdu la vie, et Maeluc lui adressa un regard disant oui. -Nous devrions le ramener à sa terre natale où il vivait, suggéra Maldrisse. -Je n’ai pas envie d’en parler, dit Maeluc. Une agréable et joyeuse surprise les attendait quelques heures plus tard. Maeluc entendit des petits cris dans la tente. Il y entra en vitesse et vit son ami, en train de tousser, et de demander de l’aide. Une immense joie s’empara alors du magicien, il alla vers le hobbit et lui donna à boire. Samerry lui adressa un sourire de sorte à dire << Tu vois… cela ne servait à rien de s’inquiéter !>> Peu après, il alla annoncer la nouvelle à toutes les personnes du camp. Maldrisse et Draïn allèrent dans la tente pour aller voir leur ami. Samerry était alors assis, comme si il les attendait. -Je dois encore me reposer, dit-il. -C’est bien normal, dit l’elfe. Il te faudra encore quelques jours de repos ! Les jours passèrent et Samerry fut vite remis sur pied grâce aux soins de Maeluc. Oldor et le magicien avaient décidé de demander du renfort. Ils devaient se réunir avec Maldrisse, Draïn et Samerry en leur compagnie. Ils étaient tous autour d’une table, dans une tente. Puis, les discussions commencèrent : -Connaissez-vous des personnes, des rois pouvant nous aider ? Demanda Oldor. -Nous pourrions demander aux Aigles et aux nains des Montagnes Bleues de nous aider dans notre bataille. Suggéra Draïn. -Il y a aussi les Rangers du Gué de Sarn, dit Samerry. -Liran, le Ranger que nous avons sauvé aux Galgals, m’a dit que les Rangers se battaient beaucoup ces derniers temps, de nombreuses menaces règnent dans le Pays de Bree. Dit Draïn. -Les fils de la Terre des Terres Solitaires, dit Maeluc. -Et les elfes de Fondcombe. Proposa Maldrisse. -Mais certains mettront plus de temps que d’autres pour arriver, nous aurons besoin de beaucoup d’alliés au même moment. -Nous devrions attendre que tous les renforts soient là. Soudain, un garde entra dans la tente. -Oldor ! Un homme est arrivé au camp et il dit qu’il voudrait vous voir, toi et le magicien. -Nous arrivons. Le chef des Lossoth se leva et les quatre amis le suivirent, soudain, dehors, il y avait un homme, portant une armure noire, des cheveux gris. Maeluc reconnut l’homme qui voulait parler à Oldor. Maeluc courut vers lui et demanda des explications. -Que fais-tu là Parld ? Cria le jeune homme -Tiens, mon ami ! Cela fait un bon bout de temps ! Dit-il avec un sourire cruel. -Que fais-tu là ? Répéta Maeluc. -Je suis le bras droit de Géorän. -Qui cet homme ? demanda Maldrisse à Maeluc -C’était un de mes amis, celui qui m’avait donné la carte pour me rendre ici, celui qui m’a donné la carte avec les écritures effa… A ce moment, Maeluc comprit. -Tu m’as attiré ici ! Pourquoi ? -Mon maître Géorän s’intéresse beaucoup à toi, il voulait te rencontrer. Il te propose de nous rejoindre. -Sale traître ! Jamais ! -C’est votre maître qui a envoyé les loups blancs dans la Comté ! Comprit Maldrisse, il les a envoyé te chercher Maeluc ! -Vous avez tout compris, dit Parld, réfléchis Maeluc… tu es dans un monde où Sauron est le vainqueur contre ceux que tu nommes : tes alliés, tu pourrais résister à lui, avec les plus puissants, comme Géorän ! Nous sommes le Bien ! Tu peux me croire ! Rejoins-nous ! -Ton maître est un meurtrier, il a détruit les peuples de cette région ! -Il faut savoir faire quelques sacrifices… Pour sauver des millions de personnes, il faut bien éliminer quelques autres, nous devions trouver une terre pour préparer nos armées. Parld était très persuasif. Maeluc commença alors à douter, alors, il vit ses trois amis suppliant dans leurs regards de ne pas le rejoindre. Puis, sa décision fut prise. -Dit à ton chef Géorän, que je n’accepte pas son offre, et que nous le détruirons ! Puis, il frappa son bâton magique au sol, faisant trembler la terre autour de lui. Parld tomba à la renverse, après s’être relevé, il siffla. Une énorme créature noire surgit alors, semblable à un dragon, avec un long cou. Le bras droit du sorcier monta sur cette créature, puis il adressa ces derniers mots à Maeluc : -Sache que tu peux encore changer d’avis, mais tu n’as que jusqu’à demain, après ça, nous vous détruirons, tes amis et tous les Lossoth, et mon ami s’occupera personnellement de toi, dit Parld en caressant le dragon qu’il chevauchait. Puis, la bête s’envola, emportant son maître au nord de Forochel. -Tu as fait le bon choix Maeluc, dit Maldrisse, il a très bien pu mentir, je suis sûre que son maître avait l’intention de dominer des terre ! Pas de nous défendre. -Tu as sans aucun doute raison. Mais nous ne pourrons pas attendre les renforts, nous devons attaquer avant lui. -Pour aller vite, je pourrai envoyer des corbeaux comme messagers, dit l’elfe. -Très bonne idée. -Je pars, je dois être seule pour communiquer avec eux, à tout à l’heure. -Je peux aussi utiliser la pierre de l’amitié des fils de la Terre. Dit Draïn. -Très bien. Puis, elle partit hors du village, Draïn détruit la pierre sur la glace et Maeluc demanda à Oldor s’ils pourraient attaquer le palais de Géorän le lendemain, le chef des Lossoth accepta.
Dernière édition par yannou le Sam 2 Fév - 10:38, édité 3 fois |
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| Sujet: Chapitre 9 et 10 Dim 6 Jan - 14:40 | |
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Chapitre 9 Les deux batailles Le lendemain, Draïn alla voir Maldrisse pour lui demander quelque chose. Il vit qu’elle était en train de manger du lembas dans sa tente. -Tu n’en a pas marre de manger de ça ? demanda le nain. Maldrisse sursauta en l’entendant, elle leva la tête et vit son amoureux devant la tente. -J’y suis habituée, répondit-elle en souriant. -Si je suis venu te voir, c’est pour te demander si tu étais obligée de participer à la bataille qui va avoir lieu aujourd’hui. -Tu t’inquiètes pour moi ? -Pourquoi je ne serai pas inquiet ? -Ecoute… si j’ai voulu participer à cette aventure, c’est pour essayer de sauver des gens, sauver un peuple, débarrasser une terre d’un mal. Je ne veux pas rester les bras croisés pendant que les autres se battent pour nous. Je ne me permettrais pas de vous laisser seul, et surtout, de risquer ta vie alors que je resterai morte d’inquiétude à attendre autre part. -C’est que je t’aime moi et je ne voudrais pas qu’il t’arrive quelque chose de mal. -Nous serons côte à côte si tu veux, à veiller l’un sur l’autre. Moi aussi j’ai peur Draïn, tout le monde a peur, même Maeluc. -Je te demanderais alors d’être prudente. -Je te le promets. Alors ils sortirent, main dans la main. Les troupes d’Oldor étaient dehors, sur des rennes. Draïn et Samerry eurent du mal à chevaucher des rennes vu qu’ils avaient plus l’habitude sur des poneys. Ils décidèrent alors d’aller sur les chevaux de Maldrisse et de Maeluc. L’armée des Lossoth avança, et sortit de la ville, les femmes, les enfants et les vieilles personnes étaient à la sortie du camp, disant au revoir à leur père, leur mari ou leurs enfants. L’armée chevaucha pendant trois heures, puis ils virent au loin, dans une vallée de glace, le palais de Géorän. Ils pénétrèrent dans la vallée, et ils remarquèrent qu’il y avait beaucoup de brouillard en ces lieux. Ils virent alors, à travers le brouillard, l’armée de Géorän. Des loups et des ours blancs étaient là, se préparant à se battre, ils étaient en ligne droite, poussant des cris et des hurlements pour impressionner les Lossoth. Oldor fit un discours à ses soldats, pour leur donner du courage, Maeluc sentit ses pensées se mélanger. Il avait peur. A la base ce n’était qu’un simple garçon de vingt ans, qui voulait devenir érudit ! Et le voilà dans une bataille, face à une armée, à faire la guerre. Soudain, son esprit lui dit d’aller à un endroit précis. Il tourna sa monture, la fit sauter de sorte à ce que Samerry tombe, puis il galopa à un endroit. Samerry ne comprit pas, il alla alors sur le renne d’Oldor, puis le chef dit à ses soldats de charger l’ennemi. Les loups et les ours blancs foncèrent alors eux aussi vers les Lossoth. Alors, la bataille commença. Les fracas d’armes, les cris, les lances qui volaient entre le vent étaient les principaux bruits de cette vallée, ils se répercutaient sur toute la terre de Forochel. Les animaux de Géorän furent beaucoup plus nombreux que les Lossoth, et beaucoup plus efficaces, car l’agilité des loups et la force des ours avait raison des montures des Lossoth. Les rennes tombaient comme des mouches et les Lossoth furent tués après être tombé de leur monture. Les corps étaient répandus dans un bain de sang sur le champ de bataille. Les Lossoth avait quand même quelques avantages, leurs lances arrivaient à faire beaucoup de victimes, et avec leurs épées, ils tranchaient les têtes, les bras, les jambes ou ils transperçaient les ventres des animaux. Ce fut un spectacle horrible… Soudain, une énorme créature noire arriva du sommet du palais dans la bataille. C’était Parld chevauchant son dragon. Les pattes de la créature capturaient les Lossoth et les broyaient, ou les balançaient sur le sol. Pendant ce temps, Maeluc arriva devant une mer, une mer à l’eau très froide, glaciale. Soudain, il vit un animal dans l’eau, essayant de nager pour survivre, mais il n’y arrivait pas. Maeluc descendit et sauta dans l’eau. Il prit dans ses bras le gros animal, et l’amena à la surface. Il l’examina, c’était un félin, et plus précisément, un tigre aux dents de sabre. Il était blanc comme la neige. Le jeune magicien essaya alors en vain de comprendre pourquoi son esprit l’avait obligé de venir ici ! C’est pourtant simple. -Qui me parle ? Demanda Maeluc, quelle est cette voix dans ma tête ? C’est moi, devant toi. Il vit alors le tigre aux dents de sabre devant lui, le fixant. -Qui êtes-vous ? N’es pas peur, je suis Géorän Maeluc sortit son épée elfique et la pointa devant le tigre -Que me voulez-vous ? J’ai pris possession de ce corps parce que sinon, tu m’aurais tué de suite, mais avant, essaie de m’écouter. -Laissez cet animal tranquille ! Je ne veux pas vous écouter ! Alors, Maeluc leva ses mains et aspira l’esprit de Géorän du tigre. Le félin fut alors libre, et celui-ci vit que son sauveur était ce jeune homme en face de lui, il se frotta alors à ses jambes en ronronnant pour le remercier, comme un chat. -Je suis heureux que tu sois libre, annonça Maeluc, pourrais-tu m’aider ? Un animal comme toi nous serait utile dans la bataille qui va se dérouler. Le félin, s’assit alors en face de lui, pour lui montrer qu’il le suivrait. Maeluc fut étonné, on aurait dit que le tigre avait compris ce qu’il avait dit. Le jeune magicien monta alors sur le renne et chevaucha jusqu’au champ de bataille, suivi de son nouvel ami le tigre aux dents de sabre. Pendant ce temps, devant le palais du sorcier, la bataille faisait rage. Soudain, des faucons arrivèrent, et aidèrent les loups et les ours. Ils plantaient leurs serres dans les coups des Lossoth. Maldrisse abattait à l’aide de son arc, les faucons arrivant sur Draïn et elle-même. Samerry combattait aux côtés d’Oldor. Le chef des Lossoth esquivaient des animaux, et Samerry les tuaient par derrière. Samerry lança alors quelques couteaux sur les faucons, puis, Oldor et Samerry se mirent dos à dos. Par chance, les Aigles des Montagnes Bleues arrivèrent dans la bataille, Thorglim devant tous ses soldats. D’un autre côté, l’armée des nains de Thorïn fonçait sur les animaux. Les Lossoth, aidés de leurs nouveaux alliés, arrivèrent à reprendre l’avantage. Maeluc arriva alors, et le tigre aux dents de sabre tua sans difficulté ses adversaires, en plantant ses dents de sabre dans le cou des serviteurs de Géorän. Mais, alors, une autre armée d’animaux arriva : des centaines de lynx des neiges sortit du palais de Géorän, puis, des voix se firent entendre, quelques parois de la vallée tomba sur les armées naines, et les faucons se regroupèrent alors sur les Aigles qui faisaient le plus de victimes. Parld, sur son dragon, s’attaquait lui aussi aux Aigles. Les faucons de Gérän plantaient leurs becs dans leurs corps, puis trop blessés, les Aigles tombaient un à un sur le sol. Cette bataille fut une des batailles les plus grandes de la Terre du Milieu. La nouvelle se répandit très vite dans toute la Terre du Milieu. C’était le jour de Noël, et au lieu de faire la fête, les habitants de la Terre du Milieu répandaient la triste nouvelle. Au Rohan, dans un petit village, les villageois n’arrêtaient pas de parler d’un garçon originaire de ce village, dans la bataille contre le sorcier de Forochel. La mère de Maeluc, Maria, était affreusement triste. Elle était dans les bras de son mari essayant de la calmer, lui aussi était triste, il regrettait tout ce qu’il avait dit à son fils le jour de son anniversaire. Maeluc lui, pendant ce temps, tuait à l’aide sa magie tous ses adversaires, mais ils étaient beaucoup trop nombreux, il aperçut alors, Samerry qui venait vers lui. -Maeluc ! Te voilà enfin de retour, Oldor est tombé ! Nous avons besoin de toi, nous subissons de trop grandes pertes ! Un faucon fonça sur lui, mais Maeluc lui lança un rayon de flamme à temps pour éviter la mort de son ami. La bataille dura deux jours, sans se reposer, ni boire, ni manger, les Lossoth, les Aigles et les nains étaient devenus trop faibles, ils se faisaient tous tuer, ils se repliaient sans cesse, mais l’ennemi ne leur laissait jamais l’occasion de s’enfuir, un jour, des renforts faucons arrivèrent pour aider les armées de Géorän. Maeluc allait donner l’ordre de se rendre, quand soudain, ils virent une très grande armée de flèches voler sur les faucons. Il aperçut alors les elfes de Fondcombe tirant sur les ennemis, le cor des elfes retendit dans la vallée, il vit alors Elrond tenant une épée dans sa main, accompagné d’une elfe blonde étonnamment belle. -Nous sommes venus vous aider, les elfes de Fondcombe et de la Lorien. Voici Galadrielle, la reine de la Lorien. Ils allèrent hors des combats, puis Galadrielle dit à Maeluc, qu’elle cesserait les pouvoirs de Géorän pendant la bataille. Puis, Elrond et Maeluc foncèrent dans la mêlée. Grâce à l’aide des elfes, les Lossoth et leurs alliés réussirent à limiter les pertes. Le sorcier décida alors d’envoyer des aurochs dans la bataille. Mais ils furent stoppés par des géants : les fils de la Terre. Ils étaient arrivés à temps dans la bataille. Maldrisse réussi à tirer une flèche dans le cou du dragon de Parld, la tuant, elle et son maître. Soudain, des tambours résonnèrent et des cors retentirent. Toutes les personnes se trouvant dans le champ de bataille regardèrent là où venait le bruit. Ils aperçurent alors des orcs arriver, puis d’autres orcs, puis des trolls, puis des gobelins, et encore des orcs. Les armées venaient dans tous les sens. -Repliez-vous ! Cria Maeluc. Toute l’armée réunie composant des hommes de Forochel, des elfes, des nains, des Aigles et des fils de la Terre se replia au camp au sud de Forochel. Les animaux se réfugièrent dans le palais de leur maître. Les orcs campèrent alors devant le palais. L’énorme armée effrayait tout le monde, et Géorän n’avait pas prévu cela, des machines de guerres s’attaquaient à son palais. Pendant ce temps, au camp des Lossoth, il y avait de grands problèmes, comme Oldor, le grand Aigle Thorglim et son bras droit Ard avaient péri dans la bataille. Les plus grandes pertes étaient celles des Aigles, à cause des faucons, et les Lossoth, à cause du début malheureux de la bataille, où les loups et les ours blancs achevaient les Lossoth qui tombaient de leurs rennes. Soudain, Maeluc sentit dans sa poche quelque chose lui brûler la peau. Il mit sa main devant et sentit la pierre de la confiance, celle que sa mère lui avait donnée au début de son aventure. Il la sortit et vit que ses dessins brillaient d’un rouge couleur flamme. Il vit alors que ses amis, les Lossoth, les Aigles, les elfes, les nains, les fils de la Terre et le tigre qu’il avait sauvés avaient tous disparus, le camp aussi, la glace et la neige aussi. Il était dans un bois, où des petits animaux vagabondaient, des oiseaux chantaient et le vent faisait vibrait les feuilles des arbres. Il reconnut alors ce bois : le bois de Graï. Il vit devant lui sa mère, il était pareil que le jour de son départ. -Tu as compris le pouvoir de cette pierre ? demanda-t-elle. -Je crains que non. -La personne en face de toi n’est pas ta mère, c’est la personne avec qui tu as le plus de confiance, c’est ta confiance qui te parle. -Je ne comprends pas… qu’est-ce que je fais ici ? -Tu es dans une situation très difficile. Si tu reviens à la charge contre l’armée orc, toute ton armée sera tuée, et toi avec. -Que dois-je faire ? -Je sais ce que tu penses. Tu te dis que tu devrais te rallier à Géorän contre cette armée, mais ce n’est pas une bonne solution, vous réussirez à détruire cette armée, certes, mais par la suite, il te tuera et prendra le contrôle d’Eriador. Il sera à son tour tué par un serviteur de Sauron. -Je ne voulais pas faire la guerre. -Mais ton destin a choisi que tu devais nous débarrasser de ce sorcier. -Mais je ne sais pas quoi faire ! Nous avons perdu Oldor et Thorglim, le chef des Aigles. -Il te reste les elfes Elrond et Galdrielle, et Thorïn est là aussi. Je vais faire quelque chose, mais n’en parle à personne. -Très bien. -Donne-moi ton bâton et ta pierre magique. Il lui donna, la confiance de Maeluc sortit de ses paumes une étrange lumière dorée, la pierre fusionna avec le bâton. Après cela, elle lui rendit le bâton. Maeluc vit que la pierre au bout était rouge, au lieu d’être verte. Il se sentit plus puissant, et il avait acquis une incroyable connaissance de la magie. Alors, sa confiance lui dit que lui et son armée pouvait aller sur le champ de bataille, mais qu’ils devaient éliminer Géorän au plus vite avant qu’ils y aient de trop grandes pertes dans la bataille contre les orcs. Il revint à la réalité, et il revit ses amis et toute son armée devant lui. Il ordonna à tous les soldats d’aller devant le palais de Géorän, et de livrer bataille à l’armée orc. Puis, il alla voir Elrond et Galadrielle. -En profitant de la bataille, je pourrai m’infiltrer dans le palais, j’aurai besoin de vous pour m’aider à me battre. -Nous t’aiderons, mais tes amis devraient venir avec nous, sinon nous serons trop peu. Puis, la reine Galadrielle voulut s’entretenir seule avec Maeluc. Elrond les salua et partit. Les yeux de l’elfe se tournèrent alors deux du magicien. -Je sais ce que vous ressentez pour ma petite-fille. Annonça-t-elle -Co…comment ? Ne comprit pas le jeune magicien. -Je suis la grand-mère d’Ärwen, je sais que vous l’aimez du plus profond de votre cœur, mais il ne faut pas que cela devienne un fardeau pour l’incroyable destin qui vous attend. -Un incroyable destin ? -En effet… mais sachez que vous aurez besoin de vos amis avant la fin, ne les laisser pas périr maladroitement. -Je vous promets de veiller sur mes compagnons, en particulier Samerry, il se peut qu’il fasse des bêtises. Un doux rire sortit des magnifiques lèvres de la reine des elfes. Le jeune homme lui dit au revoir. Maeluc confia ensuite la gigantesque armée réunie au roi nain Thorïn, il laissa aussi son tigre aux dents de sabre dans l’armée, en espérant qu’il survive. Puis il demanda à ses amis de l’accompagner dans le palais. Tous ensemble, ils résumèrent la situation et essayèrent de réfléchir au moyen de le vaincre pendant que l’armée se rendait devant le palais. Puis, ils chevauchèrent sur des rennes survivants jusqu’au palais. Quelques heures plus tard, ils arrivèrent devant la deuxième bataille, dans les deux camps, les pertes étaient importantes, mais nul ne pouvait dire lesquels avaient l’avantage. Des faucons et des lynx étaient aussi de la bataille, mais ils se faisaient éliminer rapidement vu leur petit nombre. Tous les six, contournèrent la vallée et arrivèrent derrière le palais, Maeluc fit abattre la foudre sur un mur du palais, créant une ouverture. Ils y entrèrent, dedans, le sol était de glace, les meubles étaient de glace, un grand froid y régnait. La nuit commençait à tomber. La lune reflétait tristement la vallée baignée par le sang rouge de l’armée de Thorïn et du sang noir des orcs, priant que cette bataille cesse au plus vite. Dans le palais, des loups et des ours blancs essayaient de stopper l’avancement des six héros. Ils se faisaient de plus en plus nombreux. Ils arrivèrent enfin à une grande salle, où il y avait le regroupement de tous les animaux servant le sorcier. Au fond de la salle, se dressait une gigantesque porte en métal. Devant cette porte, il y avait un loup, se tenant sur ses deux pattes arrière, et portant une armure. En voyant les six guerriers, il ordonna aux soldats devant la porte de les attaquer dans une horrible langue de loup. Samerry, Draïn et Maldrisse se mirent en rond, tuant les animaux qui bondissaient et courraient vers eux, Elrond et Galadrielle combattirent le chef loup, Maeluc lui avança jusqu’à la grande porte, et essaya de l’ouvrir avec sa magie. Elle était tellement solide, que Maeluc mit de longues minutes à l’ouvrir. Un long tunnel continuait devant cette porte, Maeluc y alla. Il courut tellement longtemps qu’il croyait qu’il n’arriverait jamais à la fin. Il y avança pendant trois longues heures. Quand il arriva au bout de ce tunnel, il y avait une petite salle ronde. Au milieu de la salle, une table entièrement faite de glace, et au fond de cette salle, le trône (en glace) de Géorän. Il n’y avait que cette table et ce trône dans cette salle, sinon elle était vide et froide. Soudain, il entendit un grand rire, un rire sournois, un rire méchant, le rire de quelqu’un préparant un coup. -Où êtes-vous ? Montrez-vous ! Cria Maeluc. Géorän se matérialisa devant le jeune magicien. Il avait de nombreuses rides à son visage, ses cheveux longs étaient blancs comme la neige, il portait une longue tunique bleuâtre. Ses yeux gris comme de l’acier le fixait. -Il n’y en aura qu’un qui survivra, dit-il. -Il serait plus sage que ce soit moi ! Dit Maeluc. Il jeta alors un énorme vague de colère, propulsant à quelque mètre le sorcier à terre. Celui-ci riposta en lançant un rayon glacial sur le bras de Maeluc. Celui-ci hurla de douleur, une horrible chose piquante lui traversait le bras droit. L’horrible glace dans son bras se répandit dans tout son corps, il tremblait beaucoup, il s’allongea alors en se frictionnant. Il commençait à mourir de froid. Alors, il décida d’invoquer les flammes autour de lui, il se leva avec beaucoup de difficultés, puis répandit ses jets de flammes partout dans la pièce, mais, le feu disparaissait en l’absence de choses inflammables. Il dirigea alors toutes les flammes sur le sorcier, mais il créa une bouclier magique. Maeluc poussa alors un énorme hurlement de rage, son cri se répandit dans tout le champ de bataille. Puis, il frappa sur le sol glacé de la pièce avec son bâton, sous le choc, une terrible explosion frappa tout le palais. Le sol commençait à trembler sous ses pieds, le palais allait s’effondrer ! -Vous resterez ici et paierez pour vos crimes ! Dit Maeluc au sorcier. Puis, il emprisonna Géorän dans une barrière invisible. Le sorcier était condamné à rester ici, à mourir dans l’effondrement de son palais. Il courut dans le tunnel rapidement, il possédait une rage en lui qui le faisait prendre une vitesse phénoménale. En deux minutes, il arriva devant ses amis et les deux rois elfes qui combattaient. Il leur ordonna de quitter le palais, puis il vit une petite ouverture ressemblant à une fenêtre. Il sortit sa tête de l’ouverture et cria à son armée au champ de bataille : -Repliez-vous ! Tout va s’effondrer ! Partez d’ici ! Elle l’obéit de suite, puis il courut avec ses compagnons dans le palais, des murs étaient en train de céder derrière eux. Alors, Maeluc comprit qu’ils devaient sauter. Le terrible grondement de l’effondrement obligea Maeluc à crier : -Nous devons sauter d’ici ! Si nous essayons d’atteindre le bas du palais, nous mourrons. -Tu es fou ! Dit Maldrisse, on va se tuer ! -Faites-moi confiance. Avec beaucoup de velléité, ils sautèrent alors du palais par une fenêtre beaucoup plus grande, Maeluc demanda alors aux Aigles de les aider. Mais il les appela par télépathie. La pierre de la confiance lui avait accordé de nouveaux pouvoirs qui étaient puissants. Les Aigles réussirent à les récupérer avant qu’ils ne s’écrasent sur le sol, puis ils les amenèrent à un endroit un peu plus loin de vallée. Là-bas, tout le monde les attendait, on leur expliqua que les orcs avaient péri dans l’effondrement du palais et qu’ils avaient capturés les survivants. Lorsque Maeluc annonça que Géorän était vaincu, tout le monde fut heureux. Ils revinrent tous au camp au sud de Forochel et ils firent la fête. Le lendemain, Maeluc n’arrêtait pas de se dire qu’il avait eu beaucoup de chance d’être encore en vie, sur ce il eut soudain une envie folle de revoir sa belle Arwën à Fondcombe, et c’est sans hésitation qu’il prit la décision de partir sur le champ pour lui avouer son amour et de la tenir dans ses bras. Ses amis ne lui posèrent pas trop de questions, ils avaient compris que quelque chose d’important l’appelait quelque part ailleurs. Leurs séparations se firent amicalement en se promettant bien sûr de se revoir un jour ou l’autre. Il sortit de Forochel pars un passage fait par les fils de la Terre, liant Evendim à Forochel. - Spoiler:
Chapitre 10 Les défenseurs d’Ärwen Il fit son voyage avec son tigre, qu’il avait nommé Dalanew. Lorsqu’il arriva à Fondcombe et qu’il avoua ses sentiments à Ärwen, elle lui répondit que son cœur n’appartenait pas à Maeluc, elle se désola. Alors, Maeluc tomba dans un profond chagrin. Pendant six longs mois, il se mit à errer dans la Terre du Milieu avec son tigre, il se rendait souvent dans la Comté où il fumait de l’herbe à pipe et buvait les bonnes bières de cette région. Mais un jour, alors qu’il était dans la forêt de Mirkood, il se fit capturer par des gobelins, qui avaient l’intention d’en faire leur repas. Le jeune magicien ne dut son salut qu’à un Istagri nommé Radagast. Il le sauva et l’amena dans sa demeure nommée Rosgobel. Là-bas, il décida d’apprendre à Maeluc des nouveaux pouvoirs. Il lui apprit à influencer la nature, à contrôler les animaux et même de leur parler. Maeluc fit son apprentissage pendant dix longues années, pendant les moments où il était libre, il écrivait un livre. Rappelez-vous, Maeluc désirait devenir érudit ! Il écrivit donc son histoire, son aventure jusqu’à Forochel. Après les dix années de son apprentissage, il décida d’aller rendre visite à ses anciens compagnons, aux personnes qu’il avait rencontrées dans son voyage. Il alla déjà voir les elfes de Fondcombe, qui avaient repris leurs habitudes, il rendit visite à Liran et à Prunia. Leur petite fille Lola qui avait dix ans était pleine d’énergie, elle avait l’âme d’une guerrière, avec son épée en bois, elle frappait des ennemis que seul elle pouvait voir. Dans la Vieille Forêt, Tom Bombadil et Baie d’Or vivait paisiblement. Dans le palais de Thorïn, Maeluc appris que le roi nain préparait une expédition pour reprendre Erebor. Les Aigles des Montagnes Bleues avaient eu un nouveau chef, Pryl. Son peuple était maintenant très nombreux, car aucun des nouveaux nés n’avaient péri. Les Lossoth eux, avaient construit des villages, des camps, et ils avaient rebâti le grand village où avant s’y trouvait le palais de Géorän. Les fils de la Terre étaient revenus dans les Terres Solitaires et ils avaient déclaré la guerre aux trolls de la forêt en face de leur camp. Quant à ses compagnons, Maeluc revit Draïn et Maldrisse qui avaient construit un foyer dans le Pays de Bree. Maldrisse était enceinte. Il apprit que Samerry était devenu un chef de guerre, il gouvernait une armée comprenant toutes les races qui avaient participé à la Bataille du Nord (le nom que l’on donna à la bataille à Forochel en face du palais du sorcier fut la Bataille du Nord). Avec son armée, le hobbit chassait les menaces d’Eriador, mais celui-ci décida quelque temps après d’arrêter et de se reposer dans sa terre natale. Maeluc décida alors de se rendre à Fondcombe et il proposa quelque chose à Elrond. Il souhaitait créer une confrérie qui aurait pour but principal : défendre sa fille Arwën, une façon de la protéger et de garder non loin de lui celle qu’il aime. Alors naquit les Défenseurs d’Arwën. Maeluc recruta déjà quelques personnes : deux amis elfes de Arwën : Bellalice, une maîtresse du savoir (ou magicienne) et Nienoril, une chasseuse, lui rappelant étrangement Maldrisse. Il recruta aussi Samerry, qui se sentait encore prêt pour une nouvelle aventure. Maldrisse et Draïn, eux, ne pouvaient pas les rejoindre. Avec leur nouvel enfant, il ne pouvait pas faire la guerre. Samerry mourut quelques années plus tard, de vieillesse, dans les bras de Maeluc. Il lui dit ces derniers mots avant de mourir : -Tu es mon meilleur ami. Alors Bellalice devint la sous-chef, à la demande de Maeluc, avec laquelle le jeune magicien avait une entière confiance en elle. Ensemble, ils recrutèrent alors de nouvelles personnes. Dans la deuxième génération, Maeluc recruta un chasseur humain originaire du Gondor nommé Yann, une hobbite cambrioleuse nommé Rosietta, un guerrier humain appelé Horukya, et un elfe, maîtrisant les runes magiques anciennes qui s’appelait Almades. La confrérie augmenta de plus en plus, avec beaucoup de personnages forts comme le nain Farïn, le hobbit Servin, la guerrière Lym, le magicien Aegharneris, Havgarth le nain, Elviren l’elfe, et beaucoup d’autres personnes. Maeluc, qui avant était un simple fils de boulanger, était devenu un chef d’une grande confrérie et un des plus puissants magiciens de la Terre du Milieu. Ils vécurent alors tous des aventures fantastiques…
Dernière édition par yannou le Sam 2 Fév - 10:47, édité 2 fois |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Le destin d'un magicien Dim 6 Jan - 14:41 | |
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Dernière édition par yannou le Sam 12 Jan - 21:41, édité 1 fois |
| | | | Sujet: Re: Le destin d'un magicien Dim 6 Jan - 14:51 | |
| j'essaie de te faire un truc pour le week end prochain |
| | | Démon/Démone de l'Obscurité Messages : 2575
| Sujet: Re: Le destin d'un magicien Sam 12 Jan - 21:41 | |
| Je te mets une petite descriptions des éléments principaux de Maeluc.
-Cheveux noirs raides jusqu'aux épaules -Taille normale, un peu apposant -Yeux verts (peut-être) -Visage fin
Sinon, ce que représente le dessin, tu fais ce que tu veux, tu peux le mettre en posture de combat, ou en faisant un pose magnifique (si tu veux, les armes c'est un bâton de magie et une épée). Tu peux le mettre si tu veux en train de lire aussi, ou d'écrire un livre, ou en train de parler à un animal... Bref, tu fais ce que tu veux pour la représentation. |
| | | | Sujet: Re: Le destin d'un magicien Lun 14 Jan - 7:25 | |
| Oki, ça me parait bien, je fait ça dès que possible |
| | | | Sujet: Re: Le destin d'un magicien | |
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